Le quotidien pour les Hommes préhistoriques n’est pas de tout repos. Surtout qu’entre les mangeurs de viande et les mangeurs de légumes, une tension sommeille. Mais parfois, des rencontres impromptues peuvent changer les habitudes.

4e de couverture
À la préhistoire, quand le clan des chasseurs rencontre celui des cueilleurs c’est le choc culinaire… et humoristique !
Tout oppose Myr’ti et Kouënn : la première est élevée par des végétariens tandis que la famille du second ne jure que par la viande. Les enfants se retrouvent pourtant autour de leur passion commune : les animaux. Entre quiproquos, gags et subterfuges, cette nouvelle amitié sème la zizanie dans les deux clans préhistoriques. L’occasion de s’interroger sur les modes de consommation, la protection de la nature, la tolérance et, surtout… de beaucoup, beaucoup rigoler !

Mon avis
La préhistoire est vraiment une période qui inspire beaucoup le monde du 9e art. D’ailleurs, on retrouve le cliché qui va avec cette période historique avec les hommes qui chassent et les femmes qui ramassent des fruits. Par contre, c’est utilisé comme une façon humoristique sans devoir valorisé la supériorité de ces messieurs. Bien au contraire, ils sont un peu lourdauds. Certes c’est sympa pour eux de manger de la viande. Toutefois, il faut attraper les animaux au préalable et ce n’est pas toujours facile. On a le droit à des scènes épiques avec des échecs très cuisants. Il n’est jamais facile d’attraper aussi bien un mammouth ou un simple volatile. Pas de chance pour le chef, son fils Kouënn n’aime pas la viande. Ce qui lui fait un point commun avec Myr’ti, une fille du clan des végétariens. Elle voue une vraie passion aux animaux afin de les sauver et de les préserver. D’ailleurs, sa vocation va jusqu’à développer une réserve. Des sujets très modernes sur l’écologie et la biodiversité qui trouvent étrangement bien leur place dans le récit. C’est drôle, décalé et absurde à la fois. Un véritable pamphlet sur le respect de la nature et de vivre en harmonie avec elle. Les enfants vont adorer et rire tout simplement. Surtout que Nathaniel Legendre et Silvio Speca jouent aussi bien avec le contexte, les mots, les personnages… Une bd réfléchit qui donne envie de retrouver la fine équipe.

Enfin une bd préhistorique qui dépasse les clichés de genre pour s’amuser sur l’écologie.