Le football n’est pas exempt de corruption et de manipulation. D’autant plus quand il y a un grand évènement comme un coupe de monde. L’I.R.S veille et mène l’enquête pour limiter les actes illégaux.

4e de couverture
La coupe du monde de football approche. L’événement aiguise les appétits financiers de mystérieux hommes de l’ombre. Des joueurs et des dirigeants de la FIFA sont soudoyés… Ceux qui refusent de céder sont éliminés. Face à l’ampleur du complot, Larry Max a besoin d’alliés. Il réunit autour de lui une équipe d’experts redoutables : l’inquiétante Laroya, sa collègue Mia Maï, ainsi que les agents Jared Gail et Scarlett Cossler, tout droit sortis des pages d’ « Empire USA ».

Mon avis
Quand on ouvre la bande dessinée et que l’on est habitué à IRS, quelque chose nous saute aux yeux. Le dessin est net et précis contrairement aux autres tomes de la série. C’est normal puisque le dessinateur est Marc Bourgne pour ce nouveau cycle. Quel plaisir de se plonger dans une aventure sans trop se forcer bien que le sujet principal soit le football. Un thème au combien judicieusement choisi au vue du nombre de fans du ballon rond dans le monde. Et puis, cela se sait depuis longtemps que l’obtention de l’accueil des coupes du monde est pleines d’enjeux. Par conséquent, cela est un terrain propice pour débuter un récit où tout est permis. Bien entendu, ce n’est pas compliqué de faire les parallèles avec le choix du Qatar, un pays pas très connu pour ces prestations sportives. D’ailleurs, certains personnages ressemblent étrangement à des personnalités existantes. Stephen Desberg qui est le scénariste officiel de la série maîtrise parfaitement tous les aspects de l’aventure. Il sait comment l’I.R.S. doit mener l’enquête et surtout Larry Max. Cet agent exigeant souhaitant que le justice règne à tout prix. On se laisse prendre au jeu de la première à la dernière page. Il y a du lourd avec de la drogue, des prostitués, des meurtres, des produits dopants… Et bien entendu de la corruption fait partie des choses tout à fait banal. Les scandales réguliers ne changent pas les pratiques. Mais autour de l’inspecteur d’autres parties prenantes s’impliquent pour changer les choses. La loi peut-elle triompher face à l’argent? Est-ce que l’on ne peut pas acheter tout le monde? Le système est très bien étudié de long en large. On trouve le juste équilibre entre action et enquête sans jamais d’excès. C’est très appréciable et cela donne indéniablement envie d’aller plus loin. Même si l’on n’apprécie pas l’univers de sport populaire, le fait de l’aborder par l’aspect judiciaire et médiatique apporte un point de vue pas souvent abordé et traité.

Un premier tome qui donne envie de poursuivre vers les 3 autres. Le monde du football se montre d’une grande complexité car les enjeux financiers sont de taille.