Ma vie dans les bois – Tome 4 – Shin Morimura

Un évènement improbable vient perturber le quotidien de Shin et Miki. Est-ce possible de reprendre une vie tranquille après l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi? Surtout lorsqu’on habite à une centaine de kilomètre et que la nature a été contaminée?

4ème de couverture
Peut-on parler d’une catastrophe nationale avec pudeur et simplicité ? La réponse est oui, et Morimura le prouve parfaitement, dans ce tome 4 de « Ma vie dans les bois ». En effet, cet opus s’ouvre sur une évènement mondial majeur : la triple catastrophe de Fukushima. Pourtant, sans idéaliser ni dramatiser la situation, l’auteur réussit à nous livrer un message d’espoir.

Le 11 mars 2011. Ce jour-là, Shin et sa femme se lèvent comme d’habitude. Cela fait quelque temps désormais qu’ils vivent dans la montagne. Mais quand, à 14H46, ils sentent une terrible secousse, ils ne s’imaginent pas encore de la catastrophe mondiale qui s’annonce. En effet, à cent kilomètres de là où ils vivent se trouve la centrale de Fukushima Daiichi. Frappée par le séisme, puis par la déferlante du tsunami, la centrale nucléaire s’emballe. Quel impact aura cette crise écologique sur leur quotidien ?

Mon avis
L’Histoire touche également les personnages de la série « Ma vie dans les bois ». Après tout, Shin Morimura existe vraiment et partage ses aventures d’homme de la forêt. Avec son épouse, ils ont ressenti les tremblements de terre. Rapidement, ils apprennent la nouvelle, la centrale nucléaire de Fukushima, qui est à une centaine de kilomètre de chez eux à exploser. La peur au ventre, ils ne savent pas vraiment quoi faire. Faut-il fuir ou faut-il rester? L’évidence les incite à rester et continuer à faire comme avant. Même si l’inquiétude reste coincée, ils avancent dans la mesure du possible. Un petit compteur geiger les rassure un peu. Le mangaka trouve dans des lieux de stockage de déchets des pierres de grande valeur ainsi qu’un toilette en bon état. Rien de tel pour se lancer de nouveaux défis et s’occuper les mains ainsi que l’esprit. Voilà qu’il nous décrit la construction d’un cabinet avec un toilette à la japonaise extérieur avec électricité ce qui réjouit Miki. Il a construit une petite cabane toute jolie. Puis l’autre projet qui prend beaucoup de place est la construction d’un vrai four avec les pierres d’Oya récupérées. On assiste à une leçon de construction haute en couleurs qui donnerait presque envie d’en réaliser un. Et surtout on est au coeur de l’inauguration avec des amis avec des leçons de cuisine qui mettent en appétit. On nous montre même que l’on mange les têtes de poissons bien cuites au four. Bien que cela me mettent moins l’eau à la bouche, le livre se dévore avec patience car nous avons du contenu assez dense. Que va t’on découvrir par la suite?

Un manga basé sur le partage d’expériences vécues qui montre que changer de vie est possible.

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