Le plastique est présent partout dans notre monde. Il est possible de réduire sa présence grâce à chacun d’entre nous. Comment faire?
4ème de couverture
Emballages, pailles, fibres… Visible ou invisible, transformé ou non, le plastique est partout. S’il est recyclable, les usines de retraitement ne peuvent faire face aux quantités que nous consommons chaque année. De nombreux déchets sont ainsi rejetés dans la nature et nuisent à l’environnement et à notre santé. Il est donc urgent de réduire notre consommation de plastique.
En 101 chapitres courts, ce livre propose des alternatives simples, applicables au quotidien : lingettes démaquillantes lavables, produits d’entretien à fabriquer soi-même, bouteilles en verre, achat de produits en vrac plutôt que sous emballage…
Que ce soit dans vos habitudes alimentaires, chez vous ou dans votre mode de vie en général, le no plastique est à la portée de tous!
Mon avis
Rien de tel qu’un petit livre avec peu de texte pour inciter les gens à lire. Comme le titre est sans équivoque : « No plastique! », on sait ce que l’on va trouver. Il y a le chiffre aussi qui change tout : 101 idées pour réduire vos déchets. Alors avec toutes ces bonnes idées, si l’on ne fait pas c’est que vraiment nous sommes de mauvaise foi. Ce genre d’ouvrages se trouvent de plus en plus. Une page, un conseil et quelques phrases d’explication. Impossible de ne pas comprendre. Afin de donner de la justification, au préalable on donne des chiffres : « Un sac de courses en plastique est utilisé en moyenne pendant 12 minutes, mais il sera encore là dans 100 ans, peut-être même dans 300 ». Comment ne pas trouver cela aberrant? Et con donne aussi des bonnes décisions prisent au niveau d’un pays par rapport à l’international. Le livre a été édité avant que les sacs plastiques soient interdits en France. On n’est pas forcément totalement en reste. On ne va pas trop non plus contrarié les lobbys. Concernant la mise en page, c’est extrêmement soft. Une page planche, un # avec un numéro en bleu canard et un petit texte. On a misé au maximum sur l’efficacité de l’espace et du contenu. Par contre, je ne suis pas totalement d’accord forcément avec les conseils donnés. Déjà, on a aucun révérenciel qui prouve qu’un bol en bambou qui vient de Chine est moins polluante que son équivalent en plastique. On ne trouve rien qui prouve que tel produit, de sa fabrication à sa disparition, pollue moins en proposant des équivalences. Même constat où l’on ne trouve rien sur la pollution numérique. Est-ce qu’envoyer une e-carte est moins polluante qu’une carte papier? Est-ce qu’utiliser son ordinateur est moins polluant que de prendre des notes sur un carnet avec un crayon? Là, il manque vraiment des chiffres concrets aussi. Pour emballer des cadeaux, on n’est pas obligé d’acheter des rouleaux. On peut prendre le journal de la ville, de la région, de la publicité… on en reçoit sans cesse pleins dans nos boîtes aux lettres. Qui a dit que l’on ne pouvait pas faire une carte d’anniversaire ou de Noël? On n’est pas obligé d’en acheter sous blister. On ne peut pas toujours planter des fleurs ou des plantes chez soi car on n’a pas nécessairement de jardins. Et encore moins un pépiniériste à proximité. Dans les recommandations, on te dit souvent d’aller voir sur Google. Heureusement que parfois il cité des sites web pour acheter des produits en inox ou en bois. Néanmoins, à la fin, l’auteur (inconnu) donne les sources pour nous inciter à poursuivre notre quête de vérité. Cependant, comme le livre est anglais les contenus sont bien entendu dans la langue de Shakespeare. Au final, je dirai que c’est un livre qui donne à réfléchir sur ses habitudes de consommation et sur la volonté de chacun de s’impliquer pour changer les choses.
Un petit livre passe partout qui s’offre bien pour savoir si on veut et ce que l’on peut faire.