Pour pouvoir continuer à vivre, des personnes ont besoin d’un organe. Pour cela, il faut que des êtres humains meurent. Mais quand est-on mort pour pouvoir essayer de donner la vie?

Le don d’organe est lié à la question, qu’est-ce que la mort? Il faut pouvoir diagnostiquer la mort avant de pouvoir prendre des organes. Un consensus se fait autour de la mort cérébrale. On considère que le cerveau n’est plus en mesure de gérer quelque soit. Le corps peut continuer à vivre si on lui donne de l’oxygène mais la personne ne pourra plus parler, marcher, manger, rire… Faut-il mieux attendre la mort cardiaque? Un débat qui reste toujours présent malgré un accord européen.. A cela peut se rajouter les aprioris religieux entre ceux qui pensent qu’il faut être entier pour aller au paradis ou que le corps continue à vivre même si c’est assez mécaniquement. La mort possède une forte dimension sociale qu’il faut prendre en compte. Ainsi en France, même si la loi a changé, il faut que la personne se soit opposé soit dans un fichier, soit sur un papier ou soit verbalement auprès de ces proches. Ce choix fait quand même le pays avec les plus gros donneurs avec 26 donneurs pour 1 million d’habitant contrairement au Japon avec 1 donneur par habitant.

Le cadre légal permet de favoriser les prélèvements et les greffes. Les firmes pharmaceutiques soutiennent ces actions car derrière chaque personne qui reçoit un organe, on trouve un consommateur d’immunodépresseurs afin d’éviter tout rejet de la greffe.

Le nouvel organe peut créer chez certaines personnes des troubles psychosomatique. Certains considèrent ce bout de viande comme un corps étranger. Ils ont des soucis à s’adapter comme si une autre personne vivait en elle.

Un sujet complexe abordé sommairement afin de donner quelques billes de réflexions.

Lien vers le reportage : https://www.arte.tv/fr/videos/063627-000-A/les-enjeux-du-don-d-organes/