L’immigration est un sujet toujours d’actualité. L’association solidaire Les midis du Mie aident les mineurs étrangers isolés. D’ailleurs, ils ont récoltés des témoignages, que diriez-vous de les découvrir.
On parle souvent d’adultes masculins ou de familles qui quittent leur pays pour l’Europe. Toutefois, il y a également beaucoup de mineurs qui viennent en affrontant moults épreuves. L’état a délégué leur gestion à des associations qui doivent trier ceux qui peuvent être accompagnés et ceux qui restent dans la rue par rapport à des critères et des quotas. Afin d’éviter de laisser seul des mineurs étrangers l’association solidaire Les midis du Mie les accompagne dans leur démarche, pour la scolarisation, pour l’hébergement… Marie-Françoise Colombani et Clarisse Quillet ont recueilli 12 témoignages, des ces jeunes filles ou garçons, par rapport à la question « Qui ou quoi te manque le plus? ». Chacun évoque la tristesse profonde qui les touche car leur mère, leur grand-mère, leur soeur, leur frère leur manque. Pour certains, ils envoient de l’argent pour aider leur famille, passe des appels pour les rassurer et prendre des nouvelles… Ces jeunes sont partis pour fuir la misère, la violence, l’extrémisme… On plonge à chaque fois dans les cultures locales avec le pouvoir des hommes qui marient des filles de 14 ans à des personnes de 50 ans, prennent plusieurs épouses, font de nombreux enfants, prennent les biens de leurs frères ou cousins sans rien laisser aux femmes… Et on ne va pas s’attarder sur le pouvoir religieux, l’abus de pouvoir des politiques, le viol, la corruption, le profit des passeurs… Ces migrants veulent trouver de la sécurité, du respect, du travail , s’insérer… et être heureux.
Le premier atout de ce livre de chez Acte Sud est que les bénéfices et les droits d’auteur sont reversés à l’association Les midis du Mie. Une façon de faire rentrer un peu d’argent et aussi de faire connaître la structure ainsi que sa démarche. Les témoignages ne sont pas des histoires larmoyantes afin de vous toucher le temps d’une lecture. Marie-Françoise Colombani et Clarisse Quillet ont choisi de donner la parole aussi bien à des jeunes filles que des garçons de différents pays et qui sont partis pour des motifs disparates. C’est une façon très intelligente d’abordé un sujet très polémique comme l’immigration. Et cela devient encore plus d’actualité à l’approche d’élections car la nécessité d’un bouc-émissaire se fait plus importante. Les deux femmes décident de ne pas rentrer dans un débat manichéen. Les mots simples et sincères d’enfants permettent de comprendre une réalité plus complexe que l’on peut l’entendre dans les médias. Les dessins de Damien Roudeau apportent beaucoup d’humanité et de douceur surtout dans ces portraits. Un livre à partager pour échanger et faire immerger des discussions au lieu de la violence.
Un petit ouvrage aussi jolie qu’éclairé à lire pour réfléchir et partager.
C’est terrible ces jeunes qui partent, sans rien, qui quittent tout pour l’inconnu… et la misère, et les insultes et toute l’indifférence de nos pays, de nous…
Je suis allée dans un centre d’accueil des mineurs et j’ai appris que l’état donne un pourcentage à aider les chiffres sont entre 20 et 40% d’accepter. Les autres sont mis à la rue. Se sont des associations qui les récupèrent et les aident chacun à leur manière avec des cours de français, de l’hébergement, des activités culturelles…
Si plus tard on nous juge, nous aurons la peine maximum !
pas de pitié…
Nous n’en avons aucune lorsque nous jugeons ceux qui nous ont précédés et qui ont été aussi crétins que nous…
et qui sont plus crétins que nous… chaque jour son lot de surprises.