Yawara! – Tome 10 – Naoki Urasawa

Le judo ne peut pas être un métier ou une occupation. Yawara voudrait rentrer dans la vie active et faire quelque chose de sérieux. Pourra t’elle échapper à son destin?

4e de couverture
L’équipe de Mitsuba affronte celle de Tsukushi !

Alors que toutes les judokas de son équipe se sont faites éliminer, Yawara doit faire face, seule, à 5 adversaires !

La tension monte tandis que Sayaka, sa rivale, prépare son nouvel entrainement.

Mon avis
On retrouve Yawara en pleine compétition. Toute son équipe compte sur elle pour gagner. Bien entendu, elle va y arriver sans faire de trop gros efforts. Pour ces copines, c’est une aventure incroyable qu’elles vivent. En plus, elles seront dans les journaux le lendemain. Notre héroïne se rêve potiche à l’accueil d’une entreprise ou hôtesse de l’air. En tant que femme, elle ne peut pas rêver trop loin et trop haut. Et puis, le grand-père revient comme running gag. Lui sait ce qui est mieux pour sa progéniture, il utilise tous les subterfuges pour la diriger vers l’université Sakaï et non un boulot sans intérêt avec des hommes aux intentions peu honorables. Qui va prendre la décision finale? Surtout que l’avenir de Fujiko est en jeu également. On se doute bien qu’elle va reprendre le judo. Mais qu’est-ce qui sera le déclencheur?

On sent la pate d’une autre époque dans le manga. Cette fois, on échappe aux blagues avec les culottes, les plans sur les poitrines et d’autres choses un peu vulgaire. Il y a toujours quelques situations cocasses avec des plans sur des fesses par exemple. Que ces messieurs se rassure, le mangaka ne les oublie pas. Le scénariste s’est un peu plus attardée sur l’aspect psychologique de ces personnages. Il a aussi consacré plus de place à la grande asperge. Elle aussi à des compétences et des rêves. De plus, elle a une fine équipe truculente à ces côtés avec ces parents et son petit ami. On peut regretter un point de vue assez masculin. Yawara semble incapable de faire des choses toute seule. C’est son grand-père qui l’entraîne et fait des choix pour elle depuis petite. Puis elle a l’entraineur amoureux d’elle qui aussi l’incite à faire telle ou telle chose. Et enfin, le journaliste qui n’hésite pas à lui expliquer le contexte des choses car elle est très naïve. C’est vrai qu’elle est très cruche, ce qui lui permet d’être très gentille. D’ailleurs, cela contribue à la rendre attachante. On a hâte de la retrouver pour la suite.

Un manga qui se dévore d’une traite en étant plongé dans le feu de l’action du judo.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Divertissement de haut vol, Yawara au lieu de sombrer comme je l’ai cru un temps remonte en flèche et m’amuse à nouveau énormément grâce à un savant mélange improbable des genre. Urasawa est aussi doué en comédie, qu’en manga sportif ou critique sociétale grinçante. « 

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