Rinne – Tome 1 – Rumiko Takahashi

Le monde des vivants n’est pas si tranquille qu’il n’y paraît. Partout, on peut y voir des fantômes et des esprits. Toutefois, si l’on possède le don de les voir et de les accompagner dans un autre monde.

4e de couverture
Depuis que, toute petite, elle s’est perdue dans un monde étrange, Sakura Mamiya a le pouvoir de voir les fantômes. Quoique habituée à ces apparitions étranges, quelle n’est pas sa surprise quand elle voit un élève de sa classe, Rinne Rokudô, se transformer en spectre pour vaincre un esprit enragé. Elle apprend alors que cet étudiant sans le sou et toujours absent remplit tous les jours la mission d’amener les âmes récalcitrantes jusqu’à la roue de la réincarnation, où les attend leur prochaine vie.

Mon avis
Quand on entend shinigami, on pense à « Bleach » ou « Death Note ». Par conséquent, on se demande à quelle sauce Rumiko Takahashi va nous immerger dans le monde des esprits. On rencontre une adolescente assez basique. Elle n’est pas si ordinaire que ça puisqu’elle voir des fantômes depuis qu’elle est petite. Mais à l’école, elle rencontre Rinne Rokudô qui est assez singulier. Surtout qu’elle le voit en cours et pas ces copines. Pourquoi? Très vite, elle obtient les réponses à toutes ces interrogations. Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, la demoiselle trouve cela assez normal et même plutôt plaisant. Enfin, elle peut se sentir bien dans ces baskets. Ainsi, elle vit des aventures plus drôles et loufoques les unes des autres. On ne s’ennuie pas une seconde et le sourire ne quitte pas notre visage. On s’attache aux personnages principaux mais aussi aux secondaires loufoques. Comment ne pas craquer face à ce chaton, Rokkumon, si attendrissant? D’autant plus quand il prend l’apparence d’un énorme félin en colère. La construction du scénario est efficace et va directement à l’essentiel. La mangaka ne s’attarde pas sur les détails. Par contre, graphiquement on s’attarde principalement sur les visages et le détail de la cape magique. N’oublions pas que la série ne date pas d’hier, ce qui explique le trait moins précis que « Naruto » ou « Detective Conan ». Au final, bien que l’on puisse voir qu’une trentaine de tomes nous attend, nous avons la curiosité de poursuivre.

Une série légère et drôle comme il est plaisant d’en lire à l’occasion.

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