Eva a accepté que sa fin était proche car elle avait vu ce qu’il ne fallait pas. Le diable est malin et plein de ressource. Mais Kenzô aussi et il ne va pas baisser les bras.

4e de couverture
Eva connaissait Johann…
C’est pour cela qu’elle a été kidnappée et emmenée à Francfort par une organisation d’extrême droite qui désirait entrer en contact avec lui.

Martin, le garde du corps qui s’était promis de protéger Eva, a reçu l’ordre de « finir son travail »… ! Dans le même temps, Tenma a suivi Eva à Francfort avec la ferme intention d’en finir avec Johann, mais…

Mon avis
Le cliffhanger du tome 14 nous avait tenu en haleine pour ouvrir le suivant. On n’a pas le temps de souffler que l’on tourne les pages avec curiosité et avidité. On veut savoir, on veut avoir des réponses, on veut comprendre… Tout nous indique que nous rapprochons de la fin et que l’on va être pris au dépourvu. Même au tome 15, Naoki Urasawa prend son temps pour développer un personnage qui dévoilera des informations clés. Il mourra pour sauver le monde d’un monstre horrible sans pitié et sans coeur. Kenzô pourra t’il changer la donne avec juste de la bonne volonté et une arme à feu? Mais le brave gars n’est pas seul dans son combat. Des femmes courageuses viennent à son aide sans qu’il n’en sache rien. Et surtout, il rencontre quelqu’un qui voue une haine coriace à Peter Capek. Un cerveau utilisant la faiblesse des gens pour en faire des outils de destruction. Si quelques individus suffisent à l’anéantissement des choses, pourquoi quelques individus ne pourraient pas le sauver? Le mangaka va t’il nous ouvrir un happy end pour insuffler un peu d’espoir et de positivisme? L’envie d’y croire est dense et sincère. Surtout que la psychologie des personnages est encore très affinée avec le rapport au passé, à sa famille, son patrimoine… Le commissaire Runge est totalement absent ce qui annonce un retour avec une information phare par la suite.

Un tome captivant qui se dévore en un rien de temps.