Léa se sent très concernée par l’écologie. Ce qui n’est pas du tout le cas de son paternel. Grâce à sa motivation, elle le convainc ce qui le transforme en Super Environman.

4e de couverture
Il n’a pas de super-pouvoir. Il est un brin benêt.
Mais il a une petite fille !
C’est un soir d’hiver, à l’approche de Noël, en pleine canicule, que la vie de Jean-Claude va basculer. Sa fille Léa, agacée par cet hiver exceptionnellement chaud, ne veut plus aller à l’école tant que son jardin ne sera pas recouvert de neige. En effet, ça fait des années qu’il n’a pas neigé. Pire, les hivers deviennent de plus en plus doux et la possibilité de voir un jour tomber le moindre petit flocon s’amenuise.
Son papa décide alors d’agir, à sa manière, pour infléchir ce satané réchauffement climatique. Super Environman est né.

Mon avis
L’adage dit qu’il faut former les enfants pour qu’ils forment leurs parents. C’est ainsi que l’on a formé les enfants à la lecture, l’hygiène, aux dangers de l’alcoolisme… Dorénavant, maintenant que ces sujets sont bien maîtrisés on passe à des nouveaux. L’écologie apparaît à l’école avec l’enseignement du tri sélectif, la protection des animaux, les déchets dans la mer… Afin de rester dans cet esprit de transmission intergénérationnelle, Bruno Madaule et Thomas Priou proposent les aventures d’un duo père fille. Ici c’est la petite fille qui forme les adultes à réfléchir à la nature et leur rapport à la terre. Elle interroge son père avec qui elle vit mais aussi d’autres de ses proches. Avec des remarques, des provocations, elle veut bousculer les esprits. La preuve, le père, Jean-Claude, va mettre un costume vert et tente quelques actions. Bien entendu, elles vont échouer ou ne sont pas adaptées à la situation. Les gags restent assez courts ce qui facile l’accès et sa compréhension. La lecture est adaptée aussi bien aux adultes que les pré-adolescents. L’absurdité fait rire et parfois fait réfléchir. Les thèmes abordés sont très nombreux comme le réchauffement climatique, la circulation à vélo, les déchets jeter dans la nature, les vaches émettrices de méthane, la déforestation, la création d’un compost, la plantation de légumes… Léa va même se mobiliser avec ces copines qui font aussi bien des manifs que des projets de démantèlement d’un McDo. Les jeunes agissent concrètement, ils ne restent pas à râler à la maison avec leur smartphone. Est-ce représentatif? Je laisse chacun de faire son avis.

Une belle sensibilisation drôle et percutante qui devrait plaire aux familles.

L’avis de La pomme qui rougit : « La bande dessinée est haute en couleur et les dessins sont très mignons. Ce qui fait que je me suis rapidement laissé prendre au petit sketch qu’on retrouve ici. C’était un plaisir d’enchaîner sur les deux tomes parus ! »