Julie, Claire, Cécile – Tome 9 – La poudre cachée – Sidney et Bom

La rentrée à la fac approche à grands pas pour Julie, Claire et Cécile. Pas le temps de se reposer car suite au décès de leur voisin, elles vont avoir des préoccupations. Vont-elles s’en sortir indemne?

4e de couverture
Julie, Claire et Cécile ont déniché un job de vacances chez un riche collectionneur d’oeuvres d’art. Elles se retrouvent impliquées dans une étrange affaire…

Mon avis
Ce tome est radicalement différent des tomes précédents. Au lieu d’avoir une succession de petits gags, là nous assistons à une histoire complète. Mais rassurez-vous, vous aurez le droit à votre lot de clichés plus gros les uns que les autres. Les trois copines restent des personnes superficielles et obnubilés par leur physique et les garçons. Suite au décès d’un voisin dans l’immeuble sans famille, des déménageurs vident l’appartement. Ces derniers autorisent les filles à prendre ce qui leur feraient plaisir. Elles vont se saisir d’un objet qu’un noble veut pour son accession au titre de roi de France. Derrière cet hurluberlu se cachent d’anciens militaires qui souhaitent retrouver la France d’avant, misogyne, raciste, homophobe, phallocrate.. D’ailleurs, pour prouver cette pensée, le dessinateur intègre l’image de Pétain avec son slogan très populaire « Travail, Famille et Patrie ». Même si on sent que cela ne respire pas la jeunesse. La montée des populistes qui banalisent la haine d’autrui, le retour à la religion et la supériorité de l’homme qui revient en force donne plus de modernité à la bande dessinée. Faut-il s’en réjouir ou s’en navrer? Je laisse chacun y mettre la réponse qu’il lui semble approprié. Le récit est plus dynamique et moins ennuyant. Pourtant il n’en est pas très réaliste. Le policier du tome 4 revient et semble sortir avec l’adolescente qui est maintenant majeure. Cela devient moins étrange ce rapport adulte mineure. Pour la peine, le graphiste se fait plaisir dans la représentation nue ou dénudée des femmes. Elles peuvent perdre leurs vêtements dans le lit, sortir souvent de la baignoire après une longue période de macération dans sa crasse et porter des hauts moulants soulignant la poitrine. L’ouvrage va t’il par la suite s’adresser à un public majeur averti? L’avantage dans ces cas là, pas besoin de faire une vraie histoire, seules les dessins comptent et principalement les gros plans. Pourront-ils critiquer alors le pouvoir en sous-marin de ceux qui vénère l’ancien temps où c’était plus facile pour eux? Qui sait?

Un scénario un peu plus travaillé bien qu’il reste dans les stéréotypes purs et durs.

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