Kôji doit avouer à Daichi qu’il n’a plus son don. A moins qu’il faille mieux lui mentir? Un évènement peut tout changer.

4e de couverture
Le pouvoir de Kôji a de nouveau disparu ! Et si ce changement le déstabilise, cela ne suffit pas à l’abattre pour autant. Désormais réconcilié avec son passé et sa famille, il se sent prêt à affronter son quotidien… Pourtant, une chose l’inquiète : comment annoncer la nouvelle au petit Daichi, lui qui chérissait tellement ce lien unique qui les réunissait ?

Mon avis
Ce tome clôture la série. On pouvait se demander qu’est-ce qui pouvait être raconté pour les scènes finales. Il ne se passe pas grand chose d’extraordinaire. Pour donner suite à la précédente aventure, Kôji a perdu son don. Malgré la peur, il doit le dire à Daichi qu’importe les conséquences. Le petit garçon s’enfuit quand il entend la vérité. Un sentiment de solitude l’affecte. Peu de temps après c’est son anniversaire. Le matin au réveil lui aussi a perdu son don. Le voilà comme tout le monde avec son lot de copains qui ont tous les âges. Yoko Fujitani a choisi le plus facile et le plus mignon. On pourrait se dire aussi tout ça pour ça. Il a manqué de magie, de fantaisie et de merveilleux. Quand on entend ce que peut dire les objets, les vêtements et les individus on s’attend à beaucoup de chose. On là on avait plus le droit à joue avec moi pour un ballon ou décroche d’un téléphone. Un potentiel important qui n’est pas compensé par un enfant et un adolescent en doute. Il n’y a pas d’âge pour avoir peur de dire ce que l’on ressent et ce que l’on pense. Bien entendu, on voit différentes versions d’un couple. Des parents assez distants, des parents très proches et aimants et les premiers pas d’un couple en devenir. Mais des couples à deux et hétéros ce qui est aussi très limitatif et cliché, même pour une fiction japonaise. Tout plein de mignon qui fleurte bon avec les clichés. Pourquoi vouloir faire des choix complexes quand en faisant simple on a la garantie du lectorat? Au moins, cela permis de changer un peu les idées avec un genre que je lis peu.

Une série qui aurait pu juste avoir un tome assez épais pour permettre de travailler la psychologie des personnages principaux.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Whispering aura été une série qui m’aura touchée du début à la fin. Elle ne révolutionne pas le genre, mais en mettant au coeur de son histoire deux garçons d’âge très différents dont la rencontre va tout bouleverser de manière douce et bienveillante, elle frappe un grand coup. »

L’avis Les voyages de Ly : « Le titre est un régal de douceur, d’ouverture aux autres, très poétique. »