Miyuki Umino va tout faire pour gagner la Tokyo Cinderella. Qu’importe tout ce qui va se mettre sur son chemin, elle donnera le meilleur d’elle. Est-ce que cela sera suffisant?

4e de couverture
Acceptée par Utako Ohtori dans son académie, Miyuki Umino va pouvoir devenir joueuse de tennis professionnelle et rembourser la dette astronomique de son frère. Mais à une condition : elle doit remporter la Coupe Tokyo Cinderella. Et elle n’a que six mois pour se mettre à niveau ! Utako lui a préparé un programme d’entraînement spécial et pour le moins… spartiate !

Mon avis
Une fois que l’on avait terminé le premier tome, nous avions envie d’aller plus loin aux côtés de l’héroïne Miyuki Umino. Naoki Urasawa n’allait certainement pas nous donner une gentille petite histoire toute facile et sans rebondissement. Bien entendu, que notre attachante tenniswoman va devoir faire face à des complications des plus complexes. Une fois que l’on met un pied aux côtés des yakuzas, il est peu probable de faire marche arrière. Et ils ne sont pas réputés pour leur grandeur d’âme. En plus, nous allons assisté à des crépages de chignon digne des grandes rivalités entre filles. D’ailleurs, c’est un peu épuisant ces actions mesquines entre nanas. On aurait pu dire que c’est une oeuvre de jeunesse comme « Yawara ». Mais 2003 ce n’était il n’y a plus si longtemps. L’esprit Nicky Larson avec des femmes jalouses, possessives, toutes plus belles et minces l’une des autres, les plans sur les poitrines et petites culottes, moyennement intelligentes atteint ces limites. Surtout qu’il faut toujours attendre qu’un homme arrive sur son cheval blanc pour sauver la situation. Outre cette aspect énervant, le mangaka met en valeur la valeur de l’effort et du travail. Miyuki fait de son mieux malgré ce que lui font subir les autres filles, ses adversaires et surtout la pimbêche narcissique Choko. C’est mignon car les personnages « gentils » restent vierges jusqu’à rencontrer l’élu de leur coeur. Une vision assez archaïque très présente dans les mangas en règle général. L’entraineur malgré qu’il soit beau gosse et très convoité par des demoiselles, attendait sa future épouse, mère de ces enfants. Une baiser avec la langue de Choko, lui fait oublier ces principes et lui fait lever autre chose. Le tome se clôture quand deux favorites s’affrontent et notre chouchoute qui se blesse. Est-ce la fin? Bien sûr que non. Elle va gagner sinon comment rembourser les dettes de son frère, lui aussi très naïf. La gentillesse et la bienveillance sont les plus forts, dans la fiction surtout. Rien ne va se passer comme prévu. On le connaît le mangaka maintenant.

Une suite un peu énervante avec des personnages très clichés avec la dualité gentil/méchant. Pourtant, on veut aller plus loin pour savoir comment tout va bien se terminer.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Tout cet humour couplé avec la passion de Miyuki pour le tennis et son envie d’aider sa famille fait d’Happy un titre vraiment à part, avec sa propre identité, qui se lit avec un plaisir certain et une surprise sans cesse renouvelée d’un chapitre à l’autre. »