Okhéania – Tome 1 – Le Tsunami – Eric Corbeyran et Alice Picard

Sur la mer de feuilles, Jon et Jasper, surfent avec plaisir. L’arrivée d’un tsunami perturbent leur fragile équilibre et les deux amis sont séparés. Vont-ils pouvoir se retrouver?

4e de couverture
Deux ados, Jon et Jasper, s’échappent souvent du vaisseau le « Vagabond » pour surfer sur les vagues d’Océania. Cette fois-ci, ils sont surpris par un tsunami. Jon disparaît sous le tapis de feuilles qui compose la surface de l’océan. « Nul ne revient jamais des profondeurs d’Océania », ont toujours prétendu Edern, le grand-père de Jasper, ainsi que tous les habitants du « Vagabond ».

Mais ce n’est pas ce que raconte le capitaine du « Poséidon » sur lequel Jasper a été recueilli et… aussitôt emprisonné. Une femme, aussi belle que malfaisante, décide que Jasper est un espion à la solde des terroristes qui ont enlevé la fille de l’Impérator, son maître. Elle veut le faire parler. Suite à un tir d’artillerie, le dirigeable à bord duquel les terroristes se sont enfuis avec la princesse a dérivé et fait naufrage. La femme jure de le retrouver. Dans les profondeurs d’Océania, Jon, blessé, a trouvé refuge auprès de la jeune et jolie Tania. Au cours d’une de leur balade dans les arbres sous-marins, les deux nouveaux amis découvrent l’épave du dirigeable.

Mon avis
Une médiathèque a classé la série « Okhéania » comme étant une rare bande dessinée d’écologie. Donc ni une, ni deux, il fallait lire le premier tome. Toutefois, assez rapidement, on se rend compte que ce n’est pas du tout le cas. Ce n’est pas parce que le lieu de l’action se déroule dans une forme de nature que cela en fait un sujet autour du développement durable. C’est de la science-fiction tout simplement. La mer se compose de feuille et non d’eau. Une partie de la population se déplace sur des bateaux. Deux adolescents pour s’occuper font du surf sur les feuilles. L’arrivée du tsunami réduit leur attention. Par conséquent l’un est capturé par un bateau de passage et l’autre tombe sous la surface d’Océania. Malgré ce que les uns et les autres croient, les enfants savent que les adultes ne connaissent pas tout. Les deux amis vont essayer de se retrouver pour reprendre leur vie comme avant. Eric Corbeyran pose le cadre avec les personnages principaux, le monde merveilleux particulier, le but d’une quête, l’amitié… Le scénario possède une saveur d’une autre époque, est-ce écrit dans les années 80? Pas du tout, c’est de 2008. L’aspect vieillot se ressent aussi dans le graphisme et le choix des teintes. Pourtant la couverture annonçait une aventure plus dynamique et moderne. Faut-il prendre les codes de l’ancien pour mieux toucher les enfants? Je n’en suis pas vraiment convaincue, autant rouvrir des séries comme « Percevan ». La seule certitude est que la découverte va s’arrêter ici.

Une série prometteuse qui s’annonce décevante au final.

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