La cohabitation entre les humains et les animaux n’est pas si facile. Deux enfants peuvent changer les choses. Pourront-il y arriver?

4e de couverture
Dans un futur lointain, sur une planète stérile, la dernière petite communauté humaine vit dans des cratères, enfermée sous des dômes de verre. Elle tente de se protéger de l’extérieur, un désert hostile où vivent d’énormes insectes. Une bande d’enfants, dont certains possèdent de puissants pouvoirs psychiques, vont braver les règles établies par les adultes et découvrir que la vérité est peut-être différente de ce qu’on leur a toujours raconté…

Mon avis
Mélanie Allag propose un court récit autour du merveilleux qui n’est pas sans rappeler une influence des studios Ghibli. On se laisse porter par ces enfants vivants dans le sol et ces insectes. La cohabitation entre les deux ne semblent pas vraiment possible. Est-ce si différent dans la réalité? Combien d’espèces disparaissent dans une sorte d’indifférence totale? En effet, c’est plus difficile d’imaginer une histoire larmoyante d’une chose presque invisible contrairement à un ours blanc ou un panda. Nous sommes à la hauteur des insectes qui nous paraissent gigantesques. Le changement d’échelle modifie le regard, plus intégré. Deux enfants s’enfuient et en rencontrent deux autres qui ont choisi une autre voie. Il est possible d’agir autrement, plus collaboratif et moins violent. On se laisse porter dans le récit. Pourtant, on aurait voulu plus de rebondissement, plus de densité. Le format court imposé par l’éditeur force alors d’aller rapidement à l’essentiel. On aurait aimer rester avec ces personnages attachants surtout en allant plus loin dans leur aspect psychologique. Sans omettre aussi un aspect écologique où l’on parle de la destruction d’espèce au profit de l’homme. L’être humain prêt à tout pour confirmer sa supériorité. Et s’il avait tort? Chacun choisira son argumentation. En tout cas, cette petite pause de lecture est agréable que l’on aurait bien poursuivi plus longtemps.

Une création adorable qui nous plonge dans la nature face à l’homme.