On voudrait croire que toutes les personnes âgées sont gentilles et bienveillantes. Parfois, il faut se méfier, car sous les rides se cachent de biens cruels sentiments. Des vérités bien horribles se cachent sous des coins de paradis. 

4ème de couverture
Accompagnée de Jérôme, Babette se rend auprès de son amie Ingrid qui vient d’avoir un bébé. Avec Félix, son compagnon, et la vieille mère de celui-ci, Ingrid habite une charmante ferme, au pied des montagnes. Paysage bucolique et enchanteur.

Ce serait un véritable petit coin de paradis si la vieille femme sans sourire n’avait toujours refusé une autre présence féminine que la sienne auprès de son fils.

Et quand Félix apprendra que l’enfant n’est pas le sien, le petit coin de paradis se consumera bientôt dans les feux d’un enfer familial, attisés par la haine de la vieille harpie. Babette et Jérôme eux-mêmes risquent bien de s’y brûler…

Ce que j’en ai pensé? 
Ce n’est pas la première qu’un week-end à la campagne ne réussit pas Jérôme. La dernière fois il était tombé dans une histoire de viol, de tentative de meurtre et de suicide. Là, c’est une toute autre histoire et qui a une fin de meilleure augure. Babette voulait juste aller rendre visite à une amie à la campagne qui vient d’accoucher d’un petit Valentin. Mais voilà que la naissance va révéler un secret qui va engendrer des situations périlleuses. La vieille va révéler sa véritable nature et Jérôme va en découdre avec elle. Alain Dodier nous propose alors une magnifique scène de combat en six cases qui valent le coup d’oeil.

Notre détective devient de plus en plus malin. Bon, il va garder quand même un coté maladroit car ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il aura son permis. C’est compliqué de tourner au bon endroit quand on confond sa droite et sa gauche.

Le récit à commencer sur des chapeaux de roues avec une scène d’échanges houleux. Le ton était donné. Souvent les histoires commencent avec un mort et là, nous sommes servis. Par contre, nous n’allons pas chercher à résoudre le mystère du meurtrier et la recherche du cadavre. C’est une piste pour le reste de l’histoire et nous mettre dans l’ambiance campagne perdue. Les pages se tournent trop vite car j’avais envie d’en savoir plus. Quel talent celui d’Alain Dodier et de sa coloriste Cerise pour nous plonger dans un récit policier qui pourrait très être adapté en série télé. L’art du récit devient de plus en plus précis, tome après tome. Un vrai régal.

J’ai hâte de me plonger dans une nouvelle aventure. Affaire à suivre.