Ce n’est parce qu’une scène de crime à l’air évidente que c’est le cas. D’ailleurs, c’est pour ça que le CSI intervient. Grâce à leur professionnalisme, une affaire apparaît sous un autre regard.
4e de couverture
Le département spécial de la police appelé « Institut d’enquête scientifique’ est chargé de relever tous les éléments des scènes de crime qui pourraient aider à la résolution des enquêtes.
C’est le premier jour de travail dans ce département pour Nonna. Elle est placée sous la direction de Reiji, un policier scientifique hors pair qui est dans le service depuis 8 ans. Ce dernier est peu sociable, mais c’est un technicien de talent. Il est entré dans ce département, car 23 ans auparavant, sa famille a été brutalement assassinée, et depuis, il n’a pour but que de servir la justice et arrêter les criminels.
Dans ce premier tome, les enquêteurs sont devant deux cas sensibles : un viol ayant causé la mort in utero d’un fœtus et un meurtre où un fils aurait tué son père. On apprendra dans ce dernier cas que le père violait sa fille, que celle-ci l’a tué. Le frère a alors endossé la responsabilité du crime pour la protéger.
Mon avis
Le tome 9 se clôturait avec l’émergence d’un nouveau service au coeur de la police japonaise : le CSI. L’équipe en place ne sont pas des petits rigolos venus ici pour s’amuser. La boss les envoie sur une tentative de meurtre d’une ancienne policière. Les gars sur place ont déjà leur idée sur ce qui s’est passé et cela leur va très bien. Seulement les experts eux cherchent plus loin que l’évidence de base. Bien entendu, grâce aux caméras et aux indices physiques sur place, une autre histoire se met à jour. La femme qui a pris le coup de couteau n’est pas si innocente. Tout comme ce violeur qui a été remis dans la rue.
D’ailleurs quand le mangaka définit la notion de viol, c’est assez effrayant. « Le code pénal japonais ne reconnaît un viol que s’il y a eu « violence physique ou intimidation ». De plus, l’acte d’intimidation n’est pas avéré, si l’agresseur n’a rien fait pour empêcher la victime de résister ». Cela évoque une ancienne approche du viol en France où une femme n’était pas considéré comme violer si son agresseur avait éjaculé en elle. On considérait que si une femme ne voulait vraiment pas, elle aurait la force physique et mentale de repousser son agresseur. Par chance, la définition légale à dorénavant changer même si les violeurs restent assez peu punis.
Kei Koga permet d’introduire la force de son équipe qui sait travailler vite et bien. Il souligne aussi la réticence des autres car ils ont peur pour leur poste. Une manière aussi de prouver qu’ils sont les plus professionnels pour trouver Dan et prouver qu’il est un criminel. Le manga se cloture sur sa tête pour prouver qu’il est bien vivant et surtout actif. Il est pour quelque chose dans le meurtre de cet enseignant qui a caché les cris au secours d’un adolescent se faisant harcelé et qui s’est suicidé. Est-il vraiment le justicier dans certains parlent? Le jeu du chat de la souris est dorénavant déclencher et sera au coeur du récit de la suite des aventures. Espérons que cela ne va pas trop trainer en longueur pour faire du remplissage et vendre des livres. Au bout d’un moment, on arrête à l’instar de bien d’autres ouvrages.
Un tome qui se dévore d’une traite et qui pourtant nous laisse un goût d’inquiétude. Kei Koga a t’il trouve le sujet pour prendre son temps ou va t’il l’exploiter avec ingéniosité pour le plus grand plaisir des lecteurs?