Dilbert – Tome 2 – Le harcèlement continu – Scott Adams

Le monde merveilleux de l’entreprise vous ouvre ces portes. Vous allez apprendre les bases du harcèlement et de la maltraitance humaine. Etes-vous prêt à rire jaune?

4e de couverture
Dilbert et ses collègues de bureau poursuivent leur expérimentation in vivo du monde merveilleux de l’entreprise : visite du PDG, formation ou harcèlement continu, maintenance informatique, réunions préparatoires aux réunions, etc. : jamais l’absurde n’aura été aussi réaliste ! Un conseil, ne dites surtout pas à votre patron que vous lisez Dilbert…

Mon avis
Le Dilbert en couleur est différent du Dilbert en noir et blanc. Parfois, il a plus de responsabilité même si au final aucun de ces projets n’aboutit. Qu’importe ce qui doit se faire, tout échoue. Les projets sont vendus avant même d’avoir été développé. Et parfois, le patron demande des choses impossibles comme un ordinateur en papier recyclé et pourquoi pas aussi une fusée spatiale. L’absurde est toujours de rigueur puisque c’est la signature de Scott Adams. Il part parfois un peu trop loin comme mettre un boss robot. Sa particularité repose sur son aptitude à faire des compliments aux salariés. Bien entendu, c’est le personnage féminin qui tombe sous le charme.

Le souci quand on lit tout un album est la lassitude qui arrive trop vite. Le fait que se soit des strips publié dans la presse, on se contente de lire 4 à 8 cases et cela fait l’affaire. Donc, il faut le butiner tranquillement. Les toilettes est un lieu idéal de lecture ponctuelle. Par contre, on ne rit plus de ces situations devenues trop exagérées. Bien que l’on trouve de nouveaux personnages soit dans les supérieurs soit d’autres services ou soit de potentiels clients. Cela reste juste un prétexte de souligne l’incompétence ou la débilité des individus. Rien de tel pour servir en illustration au bullshit job qu’a définit l’anthropologue américain David Graeber. Des emplois aliénant où il n’y a que des tâches inutiles et sans réel intérêt à faire. Jusqu’où la limite? Jusqu’au moment où il n’y a plus du tout de rentrée d’argent. Navrant tout de même.

Une lecture qui ne fait pas espérer un futur plus heureux. Et l’idée qu’un certain réalisme ne soit pas loin de la fiction, ça déprime quand même.

6 commentaires

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s