
Beaucoup de personnes rêvent un jour de partir dans l’espace. Thomas Pesquet l’espérait très fortement depuis son plus jeune âge. Mais lui, grâce à sa détermination, est vraiment parti.
4e de couverture
Le 2 juin dernier, le Français Thomas Pesquet, 38 ans, astronaute, rentrait sur Terre après avoir passé 6 mois dans la Station spatiale internationale. La réalisation d’un rêve d’enfant pour ce type hors-norme qui après avoir été sélectionné parmi 8413 candidats, suivit une formation intense pendant 7 ans, entre Cologne, Moscou, Houston et Baïkonour…
Dans cette bande dessinée de reportage, Marion Montaigne raconte avec humour – sa marque de fabrique – le parcours de ce héros depuis sa sélection, puis sa formation jusqu’à sa mission dans l’ISS et son retour sur Terre.

Mon avis
Cela fait bien longtemps que plus rien n’arrête Marion Montaigne. Elle l’a bien prouvé aussi bien avec « HP » que « Tu mourras moins bête » avec le Professeur Moustache. Alors quand on découvre que pendant 2 ans, elle a travaillé sur une bande dessinée documentaire sur Thomas Pesquet, on est doublement ravi. On sait que son impertinence et son humour, nous réserve toujours quelque chose de détonnant. Bien entendu, nous sommes absolument pas déçues par l’impression et épais tome qui a vu le jour. Une opportunité de rendre accessible à tout à chacun de découvrir le parcours extraordinaire de cet astronaute qui est arrivé à se rendre populaire dans le monde entier. C’est une personnalité pour qui la diffusion de la connaissance est importante. Ce n’est pas que de la communication ses photos ou ses interventions à la télévision alors qu’il se trouvait dans l’espace.
Notre bédéaste n’oublie jamais de recontextualiser les choses et de parler de la place de la volonté des individus à changer les choses. Ce rêve d’aller dans l’espace concerne beaucoup de gens. Quand l’opportunité leur est offerte, ils ont l’impression d’être utile au prix de très nombreux sacrifices. On nous les apprend et c’est saisissant. Ils sont admirables non parce qu’ils montent dans une fusée qui atterri à destination. Mais bien pour tout ce qu’ils ont fait pour en arriver là et ce qu’ils font pour se maintenir en bonne santé. Bien entendu, pas de catastrophisme mis en avant. Au contraire, tout est occasion à faire rire. Par exemple, elle ne va pas hésiter à expliquer de façon très pédagogique et réaliste comment on va aux toilettes dans l’espace. Les anecdotes et les digressions amusantes ne vont pas manquer dans ces 200 pages. Et puis, il a de quoi s’amuser au vue ce qu’un humain est prêt à se faire subir volontairement pour devenir astronaute. On se demande d’ailleurs si après ils ne prennent pas plaisir à ces maltraitances physiques et psychiques. Ainsi que l’on soit un néophyte ou soit un expert de la vie dans l’espace, on apprend tout en tournant les pages en gardant le sourire.
Une bande dessinée drôle et sérieuse qui nous permet de voir l’aventure spatiale sous un autre regard.
L’avis de Belette : « Ça se lit tout seul, ça se dévore, les dessins sont bourrés de petits détails qui font rire (on retrouve madame Pichon, bien connue), les dialogues ne sont pas neuneus, sont composés de running gags (Ah, Youri !) et de petites anecdotes très instructives qui peuvent être ressortie à l’occasion d’un repas en famille (ok, pour le moment, c’est un peu loupé avec le covid). »
Qu’est-ce que je m’étais marrée, avec cette bédé ! 😆
Marion Montaigne est vraiment une femme épatante. Elle a le sens de l’absurde et du décalé délicat.
Oui, déjà qu’elle se représente en professeur moustache (homme) !!! 😆
Mais le professeur Moustache il a une paire de seins dans la bd. Ce n’est pas un être binaire.
Oui, des seins et une moustache ! 😆 La totale !
cela en déroute plus d’un 🙂