Le métier de tueuse n’est pas de tout repos. Surtout quand on sait que le boulot impose de mourir jeune. A moins qu’il existe un moyen de changer les choses?
4e de couverture
Depuis son arrivée à Sunnydale, Anya a joué un rôle clé dans la vie de Buffy. Mais son passé énigmatiques et sa mission cachent plus de mystères que ne l’imaginent ses alliés… Le Conseil des Observateurs en sait d’ailleurs bien davantage qu’ils ne voudront l’avouer aussi bien sur Anya que sur la Tueuse qui était là avant Buffy. Et alors que les secrets des Tueuses sont révélés, vous en apprendrez également davantage sur Faith.
On entre ici dans la deuxième moitié de la série, le titre s’étant conclut aux Etats-Unis avec son tome 10. Ce tome compile des épisodes de la série régulière et un one-shot sur Faith.
Mon avis
Dès que l’on découvre un tome de « Buffy contre les vampires » avec l’inscription nouveauté, la curiosité est titillée. D’autant plus quand on voit le nom de Jordie Bellaire au scénario. Les précédents tomes se sont dégustés avec passion. Quand on est fan, on apprécie quand des créatifs redonne un nouveau souffle à une série. Surtout qu’ils font en sorte que cela reste cohérent à l’univers créé par Joss Whendon. Pourtant, cette fois-ci une petite déception est au rendez-vous. Déjà comme d’habitude, l’ouvrage n’est pas très épais contrairement à la première adaptation des vraies épisodes. Pour 18,00€ on reste tout de même sur sa faim. D’autant plus que de nombreuses pages sont des propositions de couvertures par d’autres artistes. Pour le prix, on aurait pu avoir une histoire entière. Parce que 40€, cela devient très chère. En tout cas, plus d’une personne ne fera pas cet achat. Heureusement que des médiathèques font l’investissement.
En plus, nous avons deux épisodes autour d’une tueuse qui veut se venger d’un système discriminatoire. Si elle et son mentor ne suivent pas les règles, ils doivent être exclu. De toute façon quand une tueuse meure une autre prend sa place et beaucoup plus jeune. Les élus ont entre 12 et 14 ans. Donc si elles arrivent à 25 ans, cela ne plaît pas forcément à la direction. Pas de bol, Anya une démone de la vengeance aide ces femmes bafouées à réaliser un châtiment à la hauteur de la blessure ressentie. En assassinant des superviseurs et des tueuses, tout le système part en vrille. Est-ce si raisonnable? Qu’importe, il faut les châtier. En parallèle, on trouve Buffy qui s’interrogation de sa place avec deux autres tueuses à Sunnydale. Pourquoi pas, car cela permet de voir à la vengeresse qu’il y a des alternatives possibles.
Le rythme est assez lent et sans vraiment de surprises. Et le dernier épisode concerne une évaluation de la réactivité de Faith tourne en boucle. On n’aurait pas son nom inscrit quelque part, on ne l’aurait pas reconnu. Là aussi, nous n’avons rien de plus à nous mettre sous les dents. Il faut attendre la nouvelle publication de Panini Comics. Au niveau du graphisme et des couleurs, c’est très agréable à lire. Selon les coloristes et les dessinateurs, parfois les teintes sont très peps et parfois beaucoup plus sombres. Même si cela se lit beaucoup de trop vite, on reste vraiment sur notre faim et assez dégouter du rapport quantité/prix fait par l’éditeur. La frustration est peut-être habituelle pour le lecteur américain. Mais beaucoup moins pour celui français surtout pour le prix.
Une vraie déception de lecture car on s’est attaché à nos tueuses pas du tout au coeur de l’action.
Je passe mon tour, déjà que je n’ai jamais regardé Buffy…. pas frapper !
tu ne peux pas tout aimer et tout lire non plus. C’est une action qui rassure d’exclure des choses à lire, ça fait plaisir que l’on se dise que l’on ne peut tout lire et aimer 🙂