Trace – Experts en sciences médicolégales – Tome 9 – Kei Koga

Reijo Mano va enfin connaître l’identité du meurtrier de sa famille. Pourtant face à lui, il décide de ne pas écouter sa colère mais sa raison. Cette dernière l’incite aussi à poursuivre celui qui a permis de garder tout ça secret.

4e de couverture
Pendant 24 ans, Reiji Mano s’est acharné à chercher le véritable coupable dans l’affaire du meurtre de la famille de Nerima. Le choc est immense, lorsqu’il finit par apprendre toute la vérité sur l’homicide de sa famille.

Hiroki Dan profite alors de ce moment de faiblesse pour lui suggérer de tuer le véritable meurtrier. Entre justice et vengeance, Reiji va devoir faire son choix.

Mon avis
On nous avais fait mariner pendant 8 tomes pour trouver le coupable des assassinats de la famille de Reiji Mano. Et là, Hiroki Dan lui sert le gars sur un plateau. En cadeau, il lui offre d’une part une arme à feu pour laisser libre court à sa vengeance et d’autre part, le fait de nettoyer la scène du crime. Grâce à la choupinette assistante du laboratoire, il ne fait rien. Il va même sauver le criminel qu’il connaît assez bien. Par contre, il ne pourra pas être jugé à cause de la prescription. Heureusement, un journaliste décide de jeter l’opprobre sur ce gentil professeur à la face du pays. C’est un autre mode de jugement même si ce dernier reste éphèmére où une autre information d’horreur lui cédera la place.

Kei Koga n’a pas décidé pour autant de clôturer sa série. Il propose un nouveau rebondissement avec une équipe d’experts qui forme le CSI. Ils ont pour objectif de s’allier pour résoudre certaines enquêtes. Le véritable objectif est celui d’attraper Hiroki Dan. Voilà un ennemi que plusieurs individus doivent attraper. Une autre dynamique va se créer par le collectif. Alors qu’avant notre héros était seul. Est-ce que cela va changer les choses? La suite nous le dira.

Le mangaka introduit un personnage féminin qui est responsable. Ce n’est plus la gentille soeur victime de viol ou l’innocente laborantine naïve. Voilà une cheffe qui doit s’imposer auprès de subalternes masculins. On lit un propos discriminant très réaliste : « C’est juste pour remplir les quotas qu’une femme a été nommée à ce poste. Oui, c’est évident. Après tout, personne n’est assez fou pour prendre la succession d’Hiroki Dan. Elle a du perdre à la courte paille! ». En aucun cas il n’est possible qu’elle a été choisi pour ces compétences. Les compétences est-ce juste limité à ces messieurs? Une phrase assez discrète et très lourde de sens, pas seulement dans la culture japonaise. Elle jouera un rôle nécessaire dans les tomes suivants car elle cultive une colère sourde contre Dan Hiroki. On veut en comprendre les raisons, cela s’explicitera surement après. Tous les cailloux sont posés pour ce tome de transition pour poursuivre la découverte de la série.

Un tome qui montre que la justice peut prendre de nombreux visages.

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