Bienvenue dans le monde imployable de l’entreprise. Dilbert cherche en vain du sens à son travail sans jamais en trouver. Par chance, son boss veille à ce que cela ne change jamais.
4e de couverture
Né en 1989 sous la plume de Scott Adams, lui-même ingénieur dans une world company, Dilbert est le cauchemar de tous les PDG et des responsables informatiques. Il dresse un portrait du nouveau salarié de l’ère informatique bien éloigné des canons d’efficacité et de performance véhiculés par les magazines économiques et la publicité.
L’homme derrière son écran peut être cynique, désabusé, fainéant et totalement désinvesti d’une entreprise qui lui apparaît comme un monstre froid et inhumain. Ce terrible constat est cependant servi par un humour absolument dévastateur et profondément hilarant. Une réussite saluée dans 65 pays par des millions de lecteurs.
Mon avis
Bien que cela soit indiquer que c’est le tome 1, c’est une édition de chez Dargaud. Les autres tomes de la série étaient imprimés chez Albin Michel. La différence ne s’arrête pas là. C’est aussi un recueil des strips en couleurs. Au final, cela ne change rien au contenu. Par contre, les histoires de Scott Adams ont évolué tout comme lui. Il est dorénavant moins centré sur le harcèlement et un peu plus sur la vie privée de Dilbert. Le boss montre encore et toujours son incompétence à comprendre le travail et ce qu’il faut produire. Il est toujours aussi mauvais en orthographe et ne comprend rien au monde. D’ailleurs, on le verra rétrogradé. Le bédéaste évoque légèrement le népotisme. La présence des supérieurs du boss aux cheveux pointus sont plus présents. Leur objectif est toujours le même : virer des gens pour gagner toujours plus d’argent. Seulement parfois en l’absence de service comme celui de la facturation, de l’argent ne rentre pas. Le salarié bionique fait son apparition sans que cela n’apporte rien. Un programme informatique convainc des personnes à se transformer. On ne rit pas une seule fois et je dirais même que l’on s’ennuie. Il ne faut pas lire tout d’un coup. Les toilettes sont un lieu idéal pour butiner occasionnellement cet ouvrage qui ne restera pas dans les annales.
Le travail c’est la santé ou la dépression. A chacun de choisir son camps et son orientation.