Love Fragrance – Tome 1 – Kintetsu Yamada

Il y a des odeurs qui rendent des gens addictes. C’est le cas de Kôtarô Natori qui est littéralement tombé sous le charme d’une de ces collègues. Le souci est que dorénavant, il ne peut plus se passer d’elle.

4e de couverture
Asako, une jeune femme complexée par son hyperhidrose – le fait d’avoir une transpiration excessive – est un jour interpellée par Kôtarô Natori. C’est le concepteur star des nouveaux produits de soins corporels de la société où elle travaille.
Ce dernier lui déclare de but en blanc : « Votre odeur est magnifique, laissez-moi la sentir pour développer notre nouveau produit ! »…

Mon avis
En regardant la couverture, on pouvait s’attendre à une histoire d’amour sous couvert d’harcèlement sexuel entre collègues de bureau. En effet, cela pourrait choquer dans la culture française ce choix d’orientation. Par contre dans les mangas, c’est plutôt courant et peut-être trop ordinaire. Surtout que c’est assez tabou d’agir lorsqu’il y a de telles situations dans la réalité. Donc, on met de côté que c’est assez étrange qu’une personne plus gradé choisisse de sentir le corps Asako et de façon quotidienne. On prend le partie prie que c’est une chose ordinaire. N’oublions pas aussi qu’au Japon on voue un grand respect à la hiérarchie et qu’ils acceptent bien des choses sur le principe de supérieur/inférieur. N’oublions pas qu’ici il est question de l’émergence d’un couple qui fonctionne sur une base assez particulière.

Kôtarô Natori est un nez et il conçoit les odeurs des parfums de l’entreprise. Par conséquent, il a un rapport très particulier aux choses et aux individus. Les senteurs d’Asako varient selon ses émotions. Cela lui permet de lire en elle quand elle hésite à dévoiler son coeur. Grâce à ça, on voit un couple qui apprend à se connaître et se faire confiance. C’est normal de trouver des scènes aussi avec maladresse qui les rend plus vrais et plus touchants. On finit par s’attacher à notre duo. Nous ne sommes pas dans un shojo totalement niais mais par contre dans un seinen. C’est pour ça que tout arrive au premier tome et pas au vingtième. Ils s’embrassent et font même l’amour. On ne s’étonne pas de voir la femme avec un corps de rêve et une grosse poitrine. Le fantasme masculin est toujours satisfait. Tout comme la pudeur car les tétons sont effacés. La singularité repose aussi sur l’évocation de la transpiration. Seuls les parfums chimiques sont tolérés par la société et souvent de façon discrète. Les effluves personnels restent un marque social très important. L’interrogation de la posture par rapport aux autres va aussi être développée par la suite. Une lecture surprenante et déroutante qui nous pousse à prolonger l’aventure.

Un premier tome prometteur qui pose une relation d’amour pleine de tendresse et d’affection.

L’avis Les voyages de Ly : « Au final, cela a été une très bonne lecture, très intéressante. Je suis très curieuse de lire la suite. »

L’avis de L’apprenti Otaku : « Un travail adulte sur un sujet qui ne peut que parler à un lectorat adulte, proposant un fort degré d’authenticité, rendant cette histoire d’amour vraiment prenante, touchante et émouvante. »

L’avis Les Blablas de Tachan : « Alors ça se laisse lire mais plusieurs choses sonnent fausses et peuvent mettre mal à l’aise, ça dépend de la sensibilité de chacun. Cependant l’idée de départ de présenter de jeunes adultes vivants pour l’une sa première relation et pour l’autre son premier crush olfactif est drôle et original et peut plaire à un certain public. »

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