Jeannette Pointu – Tome 12 – Les fourmis géantes – Marc Wasterlain

Jeannette Pointu n’arrive pas à trouver le légendaire cœlacanthe. Elle a failli repartir sans rien avec son équipe. Le hasard leur a fait rencontrer des autochtones qui connaissent bien ce poisson.

4e de couverture
Partie à la recherche d’un poisson rarissime et millénaire, le légendaire cœlacanthe, poisson survivant de l’ère des dinosaures, Jeannette Pointu s’échoue sur une île pas vraiment déserte au large des îles Comores. Avec ses compagnons d’infortune, le photographe Gérard et l’astucieux Mambi, elle découvre un dangereux paradis sauvage peuplé…. d’inquiétantes fourmis géantes. Jeannette fait la connaissance d’un vieux naufragé, prisonnier des fourmis… Du coup, les voilà tous deux prisonniers ! Sans armes et face à une nature hostile, notre intrépide reporter va se retrouver en pleine guerre tribale entre insectes et se fera un nouvel ami, le petit Comorien Mambi.

Mon avis
Il n’est pas si courant de trouver des séries avec des héroïnes. On pense à « Natacha » ou « Yuko Tsuno » mais très vite on est à court d’exemple. Marc Wasterlain a donné à une journaliste dynamique, mince et rousse. Elle voyage à travers le monde et n’a pas peur de grand chose. Comme tout personnage principal féminin, elle porte des vêtements courts et moulants qui soulignent sa svelte silhouette. Alors que ces compères masculins portent toujours des pantalons et des chemises à manches longues. On ne s’étonne pas de la voir crier ou pleurnicher. Elle veut tourner des images sur ce poisson d’un autre temps. Pour y arriver, elle est prête à tout. Elle aurait pu se contenter d’accompagner les pêcheurs locaux puisque pour eux c’est un animal de consommation courante. Et bien non, elle voulait l’affaire du siècle avec ces fameux poissons qui marchent. Sans surprise, tout se déroule assez mal et elle va détruire tout un écosystème pour flatter son égo. Cela fait une histoire avec des rebondissements incroyables à raconter aux lecteurs. Bien entendu, on n’y croit pas un seul instant, d’ailleurs c’est un peu gros ce coup des fourmis géantes. En plus, elles maintiennent un humain en captivité. Il existe une particularité avec la représentation de personnages noires, choses malheureusement assez rare dans le 9e art. Même si, ils ne jouent pas un rôle important et reste un peu cliché dans la représentation, aussi. Néanmoins, nous sommes dans une période où les codes avec l’excès et la misogynie sont normaux. Tout comme le trait qui rappelle des classiques dans une veine similaire. Après deux tomes, Jeannette ne convainc pas vraiment. Est-ce qu’un de plus pourrait changer la donne?

Une aventure assez grotesque qui manque un peu de piquant.

Laisser un commentaire