Les relations amoureuses sont vraiment complexes. L’innocence de Kaoru lui permet de ne pas voir les difficultés. Car quelque chose de complexe se trame.
4e de couverture
Forte et indépendante, Kaoru suit des cours supplémentaires pour intégrer le nouveau département de l’hôpital. De son côté, le docteur Yagai est toujours tourmenté par son passé et sa grande différence d’âge avec Kaoru l’empêche de se rapprocher d’elle autant qu’il le voudrait. Au fil du temps, heureusement, les sentiments de la jeune femme vont lui réchauffer le coeur et l’aider à s’ouvrir à elle.
Mais, un jour, une nouvelle cliente débarque au salon de Kaoru. Cette femme, qui semble également connaître le docteur Yagai, ne manquera pas de la mettre mal à l’aise avec ses réflexions…
Mon avis
On devait en savoir plus sur le passé du vieux. Mais encore une fois, nous n’avons pas grand chose à nous mettre sous la dent. Une femme fait son apparition et elle n’est pas du tout commode. Par contre, on ignore le lien entre Kôga et cette personne. C’est assez tendue et légèrement malsain, encore. Surtout qu’elle se rapproche de Kaoru pour insuffler en elle le doute. Elle respire la mesquinerie et la cruauté. On aurai pu croire que l’on avait assez de choses étranges et assez pernicieux. Mari Okaza fait entrer aussi un nouveau personnage : la collègue de Kaoru. On découvre comment Konno est arrivée à son poste et sa souffrance profonde. La disgression semble assez bizarre. Qu’est-ce que cela apporte aux récits amoureux? Pour l’instant absolument rien. Les deux duo poursuivent leurs relations déséquilibrées dominants/dominées. La mangaka n’oublie pas les scènes de relations sexuelles avec des gros plans sur l’héroïne. Elle éprouve tellement de plaisir quand on l’effleure que cela mérite de voir les expressions de son visage, de la transpiration et des onomatopées assez importantes. Est-ce une version soft d’un hentai à venir? On voit assez peu de focale sur l’homme. Pas assez séduisant? Pas assez vendeur? Même avec des zones de flous, il n’est pas trop présent. Sauf dans les lamentations où il nous rappelle son âge, ses espoirs déçus et ses erreurs passées. Par chance, les larmes continue de couler que cela soit signe de tristesse ou de joie. Plus que deux tomes et on n’ignore totalement l’angle qui va être pris.
Un tome encore étrange et qui met mal à l’aise sans vraiment que l’on comprenne où on va.
L’avis Les Blablas de Tachan : « J’ai espoir qu’elle réussisse ensuite à nous surprendre par une fin douce-amère qui serait une belle leçon de vie avec une demande d’honnêteté envers soi-même et envers l’autre, mais pour l’instant j’ai peur et je suis mal à l’aise. C’est vraiment une grande autrice pour réussir à me faire ressentir tout ça. »