Le monde est au bout du bout. La société est même scindée en deux avec une frontière bien nette. Est-il possible que tout ne s’écroule pas?
4e de couverture
La Zone est un refuge, à l’abri des drones et de toute technologie, où les gens ont adopté un autre mode de vie, plus sauvage et plus libre. Astra est une journaliste qui se bat pour sa passion et son intégrité professionnelle dans un univers où les fake news deviennent la norme. Lorsqu’elle se rend dans la Zone, elle découvre la liaison interdite entre la téméraire et empathique Lola qui s’est éprise de Race, un extraterrestre doué de sensibilité. Alors que les extraterrestres s’apprêtent à partir, le compte à rebours est lancé pour Astra et pour la planète. Car les extraterrestres sont dangereux… mais le sont-ils plus que les humains ? Alors que la Zone s’érode, alors que croît la panique de Race et Lola, Astra doit prendre une décision susceptible de changer la perspective du monde. Un récit ciselé à la fin surprenante dans un monde de science-fiction en décomposition, mais étrangement proche du nôtre. Au croisement du thriller technologique d’éco-fiction et de l’histoire d’amour : un groupe de rebelles qui fuit une société obsédée par la technologie, quelques extraterrestres venus récolter les dernières graines de l’humanité, le tout bouleversé par une liaison interdite…
Mon avis
Quand on referme le livre, on est partagé sur les émotions que l’on ressent. Le graphisme de David Aja a quelque chose de perturbant. Déjà le choix de l’impression Benday surprend car c’est assez rare comme choix esthétique. A cela se rajoute l’utilisation de la nuance du noir et vert kaki. C’est assez sombre et intriguant. Il faut dire que c’est assez en accord avec le récit très obscur et ténébreux. On est dans un refuge où les individus tentent une vie plus saine. Mais elle se trouve peuplée d’extraterrestres qui ressemblent à roswell. Les humains ignorent leur existence. Des gens de l’autre côté passe en fraude pour décrocher des scoops. Lola veut réussir comme journaliste même s’il faut inventer des histoires. C’est comme ça que l’on réussit de nos jours. Seulement ça aussi cela atteint des limites. Tout ça sur toile de destruction de la planète, de modifications génétiques, de créations informatiques, de profits malhonnêtes… On s’y perd un peu dans cette aventure car on ne sait pas ce qui doit en ressortir. Et cela se finit comme une sorte de providence religieuse étrange. Le malaise ne part pas vraiment une fois l’ouvrage terminé. La déception est d’autant plus présente car on s’attendait à une bd environnemental. Ce n’est qu’à moitié vrai.
Une bande dessinée étrange et dérangeante qui marque et qui on espère s’oublie.
Un extraterrestre ? E.T téléphone maison ? 😆
un groupe d’extraterrestre qui viennent récolter toutes les graines de la nature et repartir. C’était étrange. J’en ai encore des frissons rien qu’à y penser.
Hé, bande de voleurs !
Mais la chose étrange, c’est qu’à part stocker des données et des matières, on ne sait pas trop ce qu’ils vont en faire. Et puis il y a un couple extraterrestre/humain qui attendent un enfant. C’est vraiment bizarre.
Oh purée !