De cape et de mots – Flore Vesco et Kerascoët

Ce n’est pas parce que l’on naît fille et que l’on ne vient pas d’une famille riche, que l’on ne peut réussir sa vie. Sérine va le prouver avec son courage hors norme. Pourra t’elle s’en sortir tout de même indemne?

4e de couverture
Au palais, les demoiselles de compagnie se succèdent. Aucune d’elles n’est capable de satisfaire les caprices d’une reine tyrannique. Serine décide de tenter sa chance. Avec son goût des bons mots et ses facéties, la jeune fille va souffler un vent de folie sur la cour. Sans se douter qu’elle est en train de risquer sa vie.

Mon avis
Après le succès du roman jeunesse, Flore Vesco décide de donner une nouvelle vie à son héroïne, Sérine. Les mots prennent vie en partie à travers les images et couleurs de Kerascoët. A la couverture, on pourrait croire voir Fantômette. En tout cas, on a envie d’en savoir plus sur ce personnage intriguant au regard espiègle. Dès la première page, nous voilà transporter dans une famille noble qui a perdu tout sa fortune. Le souci des filles c’est qu’il faut joindre une dote pour les marier et elle n’est distinguée signifie la mère. Mais Sérine se refuse au triste destin à laquelle la destine sa génitrice. Elle prend son courage à deux mains et se fait embaucher au château du roi et de la reine. Grâce à sa joie de vivre et sa vivacité d’esprit, elle arrive à se débrouiller et faire échouer les plans des femmes qui la jalouse. Sa gentillesse lui permet de tisser des relations amicales avec tous ceux qui travaillent au palais. Grâce à une tenue de bouffon, elle s’attire même l’attention du roi en personne. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans cette aventure pleine de rebondissements plus surprenants les uns des autres. C’est d’une grande richesse dans le scénario avec des jeux de mots, des néologismes que dans les actions farfelues. Et c’est aussi une prise de partie féministe. Naître fille n’est pas handicap discriminatoire. Et si on te reproche ton genre, il ne tient qu’à chacun de revendiquer sa personne. Que l’on a lu ou non le roman auparavant n’est pas gênant. On s’attache à la demoiselle sincère et volontaire. Donc on ne peut que rire des mésaventures qu’elle subit à cause de la mesquinerie des autres. Par chance, tout ce finit bien. Les méchants vont être punis de leur comportement. Pourquoi n’aurait-on pas le droit d’insuffler un peu d’espoir aux jeunes en leur disant que les plus malhonnêtes et méchants finissent mal? Ils savent assez vite que la réalité c’est toujours l’inverse.

Une lecture très agréable qui redonne le sourire.

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