Nao n’est pas enfant ordinaire. Il a de l’énergie à revendre et une volonté de fer. Faut-il s’étonner qu’il a été choisi pour défendre Aquablue?
4e de couverture
Seul rescapé d’un naufrage spatial, le jeune orphelin Nao atterrit sur une planète inconnue : Aquablue, la planète-océan, où de paisibles pêcheurs se chargent de son éducation.
Mais cette vie idéale sera bouleversée par l’arrivée de Terriens venus créer un complexe industriel aux conséquences climatiques désastreuses.
Nao est au cœur de la lutte inégale qui s’engage : détenteur d’un mystérieux héritage, il possède aussi un lien privilégié avec le plus puissant habitant d’Aquablue…
Mon avis
Quand on plonge dans une bande dessinée de 1989, on voit tout de suite que le genre a bien évolué. Une fois que l’information est intégrée, on peut avancer dans le récit. La structure est bien entendue très classique, des cases marquées, des explicatifs narratives et des bulles. Olivier Vatine propose un dessin dans l’air du temps de l’époque. Le personnage principal Il n’est pas hyper précis aussi bien dans le respect des proportions que des décors. L’important n’est pas là. Nous découvrons un héros, Nao. Un enfant qui a survécu à un naufrage spatial grâce à son robot nounou. Pendant des années, ils vivent ensemble en naviguant dans l’espace. Un jour, le vaisseau identifie une planète sur laquelle ils atterrissent. L’enfant est reconnu par un être marin comme le protecteur de la planète. Son impétuosité le pousse à un enthousiasme qui fait tomber le robot dans l’eau. Il est HS. Le garçon doit grandir au sein de ce peuple qu’il fera sien. Plusieurs années plus tard, un vaisseau spatial arrive au prétexte de référencement territorial. Seulement, les informations que le référent enregistre attire la convoitise grâce à son eau. A partir de là, va s’engager une lutte qui ne se réglera pas sans conséquence. Un terrien va faire alliance avec les autochtones pour lutter contre ces hommes venues avec des armes à feu et des explosifs. Nao prend la tête du combat et il sait que changer la donne, il faut aller sur le territoire ennemi. Thierry Cailleteau aborde de très nombreux sujets comme la protection de l’environnement, la sauvegarde des peuples, la préservation des ressources naturelles, la convoitise des biens d’autrui, le profit, la destruction de la nature, le massacre des peuples locaux… Quand une planète a utilisé toutes ses ressources pourquoi ne pas voler celles des autres? Un parallèle avec la réalité n’est pas si difficile à faire même en 2022. Pour gagner plus d’argent, les politiques permettent de détruire des forêts millénaires, de polluer les nappes phréatiques, de jeter des déchets n’importe où… Pour l’instant le récit ne va pas si loin dans la critique et en même c’est le tome qui pose le cadre. Rien de telle pour donner envie d’aller plus loin. On peut s’amuser de voir le héros qui ressemble terriblement à Rahan, l’une des premières icones bd en France. Avec notre regard moderne, les habitants ont le corps bleu comme le fameux film « Avatar ». Cet ouvrage a t’il été une source d’inspiration? Allez savoir.
Un premier tome dans son jus qui donne envie d’aller plus loin. Que faut-il faire pour protéger sa planète?
Il me semble que j’avais lu un tome de cette saga…
Cela reste encore une série de référence de nos jours. Mais il reste à savoir si c’est original ou pas pour l’époque. Je vais mener l’enquête 🙂
Bonne enquête 😆
Merci 🙂