Pluto – Tome 8 – Naoki Urasawa et Osamu Tezuka

La fin du monde est proche. Quelqu’un va t’il pouvoir trouver une solution pour changer la donne? Est-ce que l’espoir est autorisé face à cette frénésie de vouloir faire la guerre?

4e de couverture
Astro, de retour, a percé tous les mystères de Pluto et pour sauver la terre de la destruction, il risque sa vie dans un ultime combat. Au fond de son coeur, il garde le souvenir de ses amis disparus : Gesicht, Mont-blanc, North 2, Brando, Hercule, Epsilon…!!Voici le dernier tome d’une passionnante version XXIe siècle d’Astro Boy!!

Mon avis
L’impatience était au rendez-vous pour dévorer ce dernier tome. On sait qu’Astro s’est réveillé mais quel rôle allait-il jouer? Bien entendu, on aurait pu croire tout simplement qu’il allait tuer Pluto. Mais cela serait vraiment trop simple pour Naoki Urasawa et le co-auteur Takashi Nagasaki. D’autant plus qu’ils revisitent « Astro boy » d’Osamu Tezuka, jamais ils ne se permettraient de ne pas rendre homme au maître du manga. La réponse ne pouvait pas être, il suffit de tuer tout le monde et hop le problème est résolu. Le fil conducteur repose sur la notion de la haine et surtout celle cultivée par les hommes. Ils sont obnubilés par la guerre, les cadavres, les armes… Le prétexte de la paix et d’enjeux financiers sont les vrais prétextes des conflits. Un sujet très sensible et qui tient à coeur aussi bien à Naoki Urasawa et Osamu Tezuka qui ont été touchés par les bombardements nucléaires américains. Ils savent le coup humain de telles actions et les conséquences sur le long terme. Il était impossible de faire une fin facile et sans nuance. Même si, à la fin il ne reste plus qu’un seul robot le plus fort au monde. C’est surtout le premier robot qui se rend compte de l’inutilité de la guerre. Cette phrase est bien lourde de sens : « La haine est un sentiment… stérile… dont rien ne peut naître… » et elle perdure encore de nos jours. Outre l’absurdité de la guerre, de la colère, ils abordent un thème important avec l’écologie. Ces robots avaient pour but de lutter contre les désastres écologiques pour la survie de l’humain et non la destruction. Un objectif assez noble détourné sans scrupule pour un sombre destin. L’autre propos est la force de l’IA qui dépasse la création basique avec des émotions, de l’empathie, des larmes… Jusqu’à la peur qui hante les technophobes avec des IA qui créent seules des IA. Et si en plus, les robots ignoraient qu’ils en étaient, qu’est-ce que cela voudrait dire? Une fin des plus audacieuses et brillantes que l’on pouvait avoir.

Une fin positive avec une morale qui fait réfléchir. Les erreurs du passé ne seront pas forcément les erreurs du futur ou peut-être que oui.

L’avis Les blablas de Tachan : « Tant de grandes interrogations pour un enjeu aussi classique a de décevoir. Mais le tout est bien fait et accrocheur. On se retrouve avec un mix de Monster et 20th century Boys par endroit et ça marche plutôt bien. »

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