Le changement est quelque chose qui fait assez peur en général. Comment l’appréhendez ? Pourquoi ne pas en rire en bd ?
Tout est changement surtout en période de pandémie. Il faut changer sa façon de travailler, de se déplacer, son rapport aux autres… et c’est en général assez effrayant. Surtout que l’on connait l’adage : on sait ce que l’on perd mais on ne sait pas ce que l’on gagne. Toutefois, on n’a pas le choix de s’adapter et d’avancer. « Parce que personne ne désire changer pour changer, parce qu’il est plus facile de demander aux autres de changer que de changer soi-même. » En partant de ce constat, il y a de quoi imaginer des situations de conflits, de réflexions, de partage… « Demain est le résultat d’une réflexion qui mûrit et dépasse aujourd’hui. » Bien entendu cela repose sur de nombreuses incertitudes comme le fait de conserver son emploi, la possibilité d’évoluer ou pas… « Rien n’est parfait, tout est perfectible : c’est la raison des formations permanentes qui visent avant tout de créer des pépinières d’idées dans l’entreprise ».
Le changement se demande aussi aux entreprises parfois assez fermées avec une structure pyramidale assez imperméable. Tous sont des acteurs pour améliorer l’entreprise et qu’elle reste performante sur le marché. Les personnes pro-actives peuvent être perçues comme de mauvais éléments remettant en cause l’ordre établie. Toutefois, ils sont souvent des moteurs qui accompagnent les autres, les écoute. Le terme de confiance est un atout indispensable à toute réussite. Mais ce mot a-t-il encore un véritable sens ? « C’est mettre en place des leaders qui induisent la responsabilité autour d’eux, des stratèges qui savent descendre sur le terrain et animer leur encadrement en grandissant la vision de tous ». Et pour cela, il aussi former le personnel. « L’entreprise adapte les formations aux réalités nouvelles. Elle investit désormais sur les idées, au lieu d’économiser sur les ressources humaines ».
Vous l’aurez compris, le sujet du changement en entreprise a de quoi inspirer bien des livres et aussi des bd. Même si avec un gag, c’est un exercice un peu plus difficile. D’ailleurs, ici on n’essaie pas de vous faire rire, du moins je l’espère. Chaque situation montre que le changement fait peur. C’est encore pire quand les salariés ne sont pas accompagnés dans cette démarche. La formation est une chose mais cela ne fait pas tout. Une démarche complète avec l’implication, la communication, la confiance, l’échange… Ce ne sont pas des gros mots en entreprise, du moins cela ne devrait pas l’être. Etonnamment, performance et mépris sont assez peu compatible et quand c’est le cas, ce n’est jamais sur le long terme. Le turn over est aussi une stratégie de management. Une lecture rapide qui nous pousse à nous interroger sur le sens du changement, sur notre capacité à vouloir et pouvoir changer, sur les méthodes d’acceptation… Une thématique qui m’intéresse dans la réflexion sur le développement durable. On entend souvent dire comment bien faire mais au final qui fait vraiment bien ? Pourquoi tant de bonnes paroles et si peu d’action ? Quel frein à la modification de consommation ? A moi de trouver des réponses et peut-être aider au changement.
Une bd sympathique qui pousse à réfléchir mais qui ne restera pas dans les annales.