La fin de la guerre est proche. La dynastie des Zhou est-elle finie ? Daji pourra t’elle survivre ?
La bataille de Muye s’annonce décisive pour la survie des humains. Mais Daji est toujours une adversaire redoutable. D’ailleurs, elle n’hésite pas à utiliser son châle enivrant pour retourner l’armée adverse. Il faut agir et vite. Taigong fait de son mieux avec son nouveau baobei. A sa grande surprise, il détourne l’envoutement de cette terrible magicienne. Cela n’a aucune importance pour elle car elle possède une arme beaucoup plus redoutable : le roi Zhou. On dirait un enfant. Au début, il se met à pleurer avant de passer à sa phase colère. Pour lui un seul objectif, tuer tous ceux qui sont contre sa personne. Pas de pitié. Alors les immortels et demi-immortels s’attaquent à lui avec leur force la plus importante. Au lieu de l’affaiblir, il devient de plus en plus fort. Comment faire pour l’affronter ? Pourquoi pas par l’aspect psychologique, comme anciennement le roi Tong ? Il faut lui rappeler qu’il était là pour le peuple, pour les aider dans la prospérité et le bonheur. Est-ce qu’il doit avoir peur de lui ? Une prise de conscience qui amène à un choc. Il redevient l’homme d’avant et quand il retrouve sa capitale, il déchante. La misère est partout et il est responsable. Doit-il payer pour cela ?
Au moins Ryu Fujisaki est toujours fidèle à sa façon d’écrire. Même en plein milieu d’une guerre, pas de stress, pas de pression. Il va y avoir une réponse à tout qui va venir sans devoir faire couler du sang. Taigong même s’il ne fait pas grand-chose comme à son habitude est le pilier qui permet de faire avancer les combats et les batailles. Zhou n’est plus sous l’envoutement de Daji. Et maintenant on sait comment cette fille est devenue ce qu’elle est. Une entité extraterrestre est venue mettre le bordel. Qu’est-ce qu’ils sont bien pratiques ces êtres venus d’ailleurs. Ils sont très très présents en littérature aussi bien dans les romans, les comics qu’au cinéma, dans les séries. Sans oublier les thèses complotistes telle que la terre serait peuplée en partie d’être lézards qui portent une peau d’humain. D’ailleurs, plus de gens croient cela que celle de la terre soit plate. Et est-ce que l’on doit évoquer « Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal » ? Un fonds de commerce qui marche relativement bien et qui ici explique la présence des immortels qui peuvent mourir quand même. Heureusement que le personnage Shen Gongbao arrive à mettre de la lumière sur les zones d’obscurité. Le lecteur se sent ainsi moins perdus. Ces éléments semblent indispensables à avoir car la fin de la série approche à grand pas. Enfin, on va avoir le dénouement tant attendu. Qui va gagner ? Y a-t-il vraiment du suspens ?
Un tome riche d’informations qui prépare la fin d’un mythe et d’une série.