Kakushigoto – Tome 1 – Kouji Kumeta

Il y a de quoi être fier quand on est mangaka à succès. Ce n’est pas le cas pour Kakushi Goto qui veut absolument cacher son métier à sa petite fille. Arrivera t’il à garder le secret?

Etre mangaka, c’est bien surtout quand votre nom est associé à Dragon Ball ou Naruto. Mais qu’en est-il pour une série coquine? Pour cette raison, Kakushi Goto a décidé de cacher son métier à sa petite fille. Ce n’est pas facile tous les jours de faire semblant d’avoir un emploi plus consensuel. Ainsi tous les matins quand il part avec sa fille, il porte un costume. Sur le chemin, il se change pour mettre la tenue qu’il apprécie, quelque chose de très décontracté. Cela fait un bout de temps qu’il ne travaille plus nu. Son bureau avec ces assistants ne sont pas très loin, un avantage qui n’est pas négligeable. Chaque jour ne se ressemble pas vraiment. Il faut gérer la pression des délais pour rendre les pages, être toujours innovant pour vendre et savoir motiver les troupes. Parfois, ils s’octroient une pause pour faire des gyozas ou du curry. Le plus difficile reste de garder secret son boulot de mangaka. Il faut toujours faire attention que l’on ne voit pas sa tête sur des tee-shirt, qu’on ne voit pas sa photo sur des interviews… et cela prend du temps. Toutefois pour protéger Himé, il est prêt à tout, quitte à faire quelques pitreries.

C’est vrai qu’être connu pour un manga nommé « La gigue des couilles » n’appelle à la fierté de sa progéniture. Alors pourquoi ne pas cacher son métier à son enfant et en plus avec l’aide de l’institutrice? Kouji Kumeta a trouvé le filon humoristique de sa série. Un père, veuf, qui élève une petite fille et doit garder un secret. Parfois le mangaka va devoir ruser et cela va l’amener à faire des choses improbables. Le rire est souvent au rendez-vous comme les moments touchants. Par exemple, les enfants portent des capuches lors des exercices d’évacuation sismique, se sont les mères qui les cousent et Himé n’en a plus. Comment réagir quand elle met innocemment le coussin anti-héroïde de son papa sur sa tête? Des basiques ne sont pas acquis quand l’absence est là. Est-ce pourtant une petite fille plus triste ou malheureuse? Pour l’instant ce n’est pas le cas. Le secret sera un jour éventé puisque le manga commence avec la jeune fille plus grande et qui entre dans le bureau de son père. « C’était son métier de dessinateur… son secret ». Pourquoi débuter et finir le tome par ce bon dans le temps et avec ce choix de couleurs? Notre dessinateur est-il mort? Le seul moyen d’avoir une réponse est de lire la suite.

Une histoire sympathique qui sait redonner le redonner le sourire. Entre deux dessins, un père tente de cacher son travail, pourra t’il vraiment tenir longtemps?

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