Kimi wa pet – Tome 14 – Yayoi Ogawa

Sumiré et Momo se sont enfin avoués leur amour. Vont-ils pouvoir construire quelque chose ensemble, comme un vrai couple? Ou est-ce que c’était juste une illusion?

Cette nuit Sumiré l’avait attendu avec impatience. « C’est donc ça… »être aimé » »? Elle n’en revient pas encore totalement d’avoir pris son pied. Le jour se lève et il faut bouger. Takeshi a une grosse journée qui l’attend. Surtout qu’il doit parler à ces quatre soeurs pas très commodes de sa nouvelle copine puis donner l’information à sa mère. Un moment assez désagréable en perspective pour lui. Il souhaite y aller seul pour tâter le terrain avant de passer à la présentation officielle. Sumiré le prend assez mal et s’imagine qu’il a honte de lui. Alors elle va espionner discrètement la réunion de famille. Mais pas de chance, Takeshi l’identifie dans la rue. Puisque c’est ça, il la convie à s’installer à la table. Aussitôt, elle se fait remarquer : « C’est normal que vous ayez les pantoufles de l’hôtel? « . Une rencontre sur les chapeaux de roue qui lui permettent d’avoir l’affection directe des 4 soeurs d’un coup. Il reste la Godmother à convaincre. Cela s’est passé aussi. Que reste t’il maintenant à affronter pour le bonheur total sur toute la ligne? La famille de Sumiré va être une autre paire de manche. Mais grâce à beaucoup de motivation et à un nouveau venu tout change. Une nouvelle page pleine de bonheur s’annonce pour les deux familles qui maintenant ne vont en former qu’une.

Après une nuit de débauche et de lâcher prise, Sumiré et Takeshi sont vraiment en couple. On ne pouvait espérer un autre dénouement depuis le temps que l’on nous fait attendre. On passe à une phase de formalisme avec la présentation aux parents. Un moment incontournable pour officialiser une relation. Bien entendu, rien ne se passe simplement pour les deux familles. Une belle occasion pour Yayoi Ogawa pour faire rire les lectrice en y mettant une bonne couche d’humour et d’absurde pour ce tome de conclusion. Une manière de montrer la réelle motivation du couple qui est prêt à tout affronter, même s’il faut sortir les poings. La scénariste ne met pas de côté l’onirisme puisque Sumiré fait encore encore un rêve étrange avec Takeshi. Mais à ce niveau de l’histoire cela ne me semble pas utile, bien au contraire. Pourquoi ne pas s’attarder sur le happy end qui se termine comme dans la prémonition du tome précédent? Une fin de conte de fée avec un mariage en blanc, de l’Amour et un bébé. Tout comme dans les films américains que l’on peut voir en trop grosse quantité sur Netflix. L’autre personnage masculin n’a pas été oublié puisqu’il construit son couple avec Shiori et se rend compte que Sumiré n’était plus la fille de la fac. C’était devenue une autre femme dont il n’a pas su apprendre à connaître. Un échec sentimental qui lui a permis de changer. Il faut dépasser ces aprioris et prendre le temps de connaître les gens. Voilà tout est fini pour tout le monde et le vraie Amour a triomphé des peurs, des doutes et de la jalousie. Il n’en pouvait être autrement.

Une fin qui aurait pu être plus linéaire pour clôturer une série qui a su faire patienter son lectorat.

2 commentaires

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s