Clifton n’a peur de rien. Et surtout pas de ces histoires farfelues avec des objets volants. C’est bon pour les esprits faibles. Mais quand son plat et d’autres choses se mettent à bouger dans sa maison, il commence à se poser des questions. Que peut-il y avoir derrière cet étrange phénomène?

4ème de couverture
Un soir, le colonel Clifton est plongé dans la lecture d’un roman d’épouvante, passionné par les histoires de fantômes. Aussitôt le livre terminé, la soirée de Clifton et Miss Partridge est troublée par des manifestations bizarres, des soupières qui tombent, des assiettes qui s’envolent… la maison serait-elle hantée ?  Notre ami ne peut le croire. Il mène alors son enquête afin de découvrir le mauvais plaisantin, ses recherches aboutissent vite à M. Wilkinson, un artiste…

Ce que j’en ai pensé? 
Clifton fait parti de ces bandes dessinées qui ont bercé ma jeunesse. Des cases bien droites, des dessins tout ronds, des couleurs (presque) bien nets. L’originalité ne repose pas dans la mise en page. Clifton est colonel et on devine qu’il a défendu l’honneur de l’Angleterre et de la Reine. Il a de la suite dans les idées mais n’est pas non plus un rapide. Le poids des années se ressent dans la lecture. Mais c’est appréciable de lire comme plonger dans un souvenir. Impossible de ne pas voir aussi les aventures de Léonard avec ce trait de Turk si identifiable.

Rien de transcendant dans l’histoire avec des objets qui volent, une cuisinière connu dans tout Londres, un homme capable de déplacer des coffres, des gens malhonnêtes, des policiers incompétents… Cependant, je me plais à lire les bulles et sourire aux blagues faciles. Il est bon de lire de la légèreté par moment. Toutefois, je ne pense pas pousser le vice à lire toute la série. Je tenterais peut-être le tome 2, si je n’ai rien à me mettre sous la main.

Bref, si vous voulez vous plongez dans un policier un peu kitch, Clifton vous donnera satisfaction.