Quand on rencontre l’amour, on est prêt à tout pour le garder. C’est le cas de Sakamoto qui a décidé de quitter son boulot d’excellent assassin. Mais ce choix n’est pas du goût de tout le monde.
4e de couverture
Votre épicier est un assassin légendaire ! Taro Sakamoto est un assassin légendaire, le meilleur d’entre tous, craint par tous les gangsters, adulé par ses pairs. Mais un beau jour… il tombe amoureux ! S’ensuivent retraite, mariage, paternité… et prise de poids. Sakamoto est aujourd’hui patron d’une petite épicerie de quartier et coule des jours heureux avec sa famille. Mais lorsque son passé le rattrape sous les traits de Shin, un jeune assassin télépathe, Sakamoto reprend du service… et malgré son apparence, il est toujours aussi charismatique lorsqu’il passe à l’action !
Mon avis
La couverture a de quoi intriguer. Quand on jette un coup d’oeil rapide, on voit deux hommes avec des armes à feu. Mais quand vous vous attardez plus longtemps, vous vous rendez compte qu’ils portent un tablier vert et qu’ils sont dans une supérette. Quel lien y a t’il entre un magasin et des assassins? La curiosité est assez piquée pour se plonger dans le manga. Et très vite, nous avons les réponses. Taro Sakamoto était un tueur d’exception. Il a décidé de ranger son arme dans le placard pour l’amour de sa femme. Dorénavant, il sera un gentil et brave épicier. Il se mettra au service des habitants du quartier. Seulement, on ne peut toujours laisser son passé derrière lui. Shin a eu l’ordre d’un patron yakuza de tuer ce traitre qui a quitté la profession sans demander l’autorisation. Le gamin essai et va échouer. Heureusement, car il va pouvoir rester auprès de cet homme qu’il admire en travaillant à la supérette. Par contre, lui aussi à une particularité il est télépathe. Pour ceux qui ne savent pas ce que cela signifie Yuto Suzuki le définit régulièrement. « Shin le télépathe peut lire dans les pensées! ». On s’amuse aussi de la formulation avec un pléonasme.
Le cadre est posé et permet d’aller plus loin à chaque chapitre dans la folie douce. Des tueurs vont essayer de l’assassiner. Malgré son embonpoint, il n’en est pas moins souple et agile. Il évite au maximum de tuer de peur que sa femme divorce. Une façon de montrer son aisance à manier tout ce qui lui passe sous la main pour mettre un gars au tapis. C’est très désopilant. Beaucoup de situation sont totalement absurde que cela ne peut que nous faire rire. Notre héros est tellement sur de lui que pendant qu’il apprend la politesse à un duo de tueurs, il pense à qu’il va manger en famille le soir, surtout s’il est question de brioches à la viande ou au haricot rouge. Les scènes de combats sont épiques à souhait. Les fans de nekketsu ne seront pas déçus surtout que visuellement on constate un vrai travail dans la représentation de la dynamique. C’est un savant mélange entre « Nicky Larson » (sans le côté pervers) et « La voie du tablier » (sans l’expertise en ménage).
Et le femmes ne sont pas mises en reste même si la représentation reste assez cliché. ll y a bien entendu la gentille épouse avec sa fille qui forme le cocon familiale. Puis il y a Shao-Tan Lù, qui est une ex-mafieuse qui prend un nouveau départ dans la vie grâce à notre duo. Ils lui ont sauvé la vie et lui ont permis de garder le trésor familiale. Elle n’est pas doué pour travailler de façon ordinaire. Par contre, elle maîtrise relativement bien les arts martiaux. Elle viendra donner un coup de main pour botter le cul de ceux qui veulent tuer Sakamoto. Et enfin, l’agent de police très motivée et assez naïve du monde. Aucun doute qu’elle jouera encore un rôle important pour la suite. Ses principes rigides viendront toujours percuter la réalité même si cela ne changera pas son point de vue. Tout est réuni pour totalement nous convaincre d’aller plus loin. Bonne humeur garantie.
Un premier tome très amusant qui redonne le sourire et ça fait du bien. Vivement la suite.