Quand on prend le pouvoir et que celui-ci s’accroit, il faut se faire respecter. Pour cela, rien de tel que de la stratégie et le roi Knut en sait quelque chose. Maintenant, reste la toile à tisser pour y capturer ces proie.
4e de couverture
Grâce à leurs efforts et leur dur labeur, Thorfinn et Einar peuvent enfin entrevoir leur liberté. Mais la santé fléchissante du vieux maître, Sverker, est loin d’être la seule ombre à planer sur le bonheur des deux esclaves. Dans une ferme voisine, le propriétaire des lieux, Carrock, ainsi que toute sa famille, sont massacrés par l’un de leurs eslaves, avide de se venger des humiliations qu’il a subies de son maître. Après avoir brûlé la ferme, il s’évanouit dans la nature… Mais la plus grande menace qui pèse sur la ferme de Ketil viendra de la capitale du royaume danois, Jelling.
Mon avis
Knut est enfin débarrasser de son grand frère. Le voilà enfin roi de Danemark et d’Angleterre et les choses ne peuvent pas s’arrêter là. Pour asseoir encore plus son autorité, il va falloir plus d’argent et plus de terre. Quelle chance que Ketil soit venu avec son jeune fils Ormar. Un gamin qui refuse de reprendre la ferme rêvant de devenir un guerrier hors du commun. Il demandera au roi de le prendre à ces côtés. Quelle opportunité en or pour soumettre ce grand propriétaire terrien à sa botte pour récupérer des champs exploitable. Il pousse son fils à faire une offense en tuant un messager du roi ce qui mérite une punition. Son premier cadavre ne lui procure pas la joie tant attendue. Thorgeir, son grand frère, un guerrier assoiffé de sang se venge dans un carnage hors du commun. Makoto Yukimura n’épargne pas son lecteur dans cette scène d’une violence inouïe. Pas besoin de voir du rouge sur toutes les pages pour en sentir la présence. N’oublions que ce n’était pas des tendres et qu’ils étaient tout le temps en période de guerre. Une fureur annonçant un nouveau cycle dynamique où des innocents vont périr dans d’atroce souffrance. Surtout que le nouveau leader voit encore la tête de son père avec qui il discute.Le piège du roi prendra plus de temps que prévu pour aboutir. La psychologie des personnages est travaillée aux petits oignons.
Le lecteur n’a ni le temps de s’ennuyer ni le temps de crier ouf. Notre héros préféré n’a pas été oublié pour autant. Le brave gars continu à faire son boulot d’esclave et de se satisfaire de la situation. Surtout que le maître lui a promis avec son meilleur ami la liberté bientôt. Il y a de quoi se réjouir. Même si une ombre apparaît avec la présence proche d’un esclave rebelle et véhément. Pour l’instant, on ignore le rôle qu’il jouera plus tôt. Il a une ressemblance avec Thorfinn d’ailleurs. Simple hasard ou choix conscient? L’autre chose importante est ce marchant que nous avons rencontré précédemment qui recherche son ami. Maintenant qu’il sait où il est, il doit le rencontrer pour lui donner un message. Bien que le trajet soit lointain, cela tombe bien que les propriétaires terriens soient obligés de fuir en toute discrétion. Le passé du beau gosse refait surface. Va t’il devoir aussi reprendre l’épée pour défendre sa liberté? Aucun doute que l’action sera au rendez-vous pour notre plus grand plaisir.
Un tome bluffant et saisissant qui se dévore et qui donne une furieuse envie de poursuivre.
L’avis de Belette : « En tout cas, on se doute que dans les prochains tomes, on va avoir une confrontation entre Knutt et Thorfinn et je me demande bien ce qu’il va en résulter. »
Il faudrait que je relise toute la saga !
Pas pour tout de suite surtout qu’elle n’est pas terminée.