Siphano refuse de baisser les bras. Il fera tout le nécessaire pour aider son ami à retrouver sa famille. Le chemin promet d’être semé d’embûches.
Il a promis d’aider Pandarou à retrouver les siens. Par conséquent, cela ne lui fait nullement peur d’aller affronter l’imprévu. Mais avant d’aller plus loin dans leur voyage, une pause s’impose. Il s’arrête dans la première taverne venue. Le personnel semble si serviable. A peine ont-ils échangé quelques mots que le patron leur propose, contre rémunération, la carte qui les mènera à destination de leur rêve. L’important c’est que Siphano soit heureux malgré ces poches vides. Surtout qu’une fois arrivée en haut de la montagne, il contemple le temple recherché. La joie sera de courte durée puisque d’un coup le voilà recouvert d’eau. Décidément, ils n’ont vraiment pas de chance. Impossible de ne pas trouver une solution pour plonger. Un peu de magie pourrait suffire pour respirer immerger. Faudrait-il connaître la recette exacte pour être certain de l’efficacité sur un temps long. Sur place, ils rencontrent une charmante demoiselle, contre-maître qui lui prête assistance contre un service. Grâce à un casque amphibie, les deux amis peuvent plonger au cœur de ce lieu où il devrait y avoir toutes les réponses. La surprise est de taille de rencontrer les habitants qui n’apprécient guère que l’on vienne les déranger dans leur quiétude. Indéniablement, ce n’est pas le bon endroit où il faut se rendre. Le retour sur la terre ferme ne se fait pas sans heurt puisqu’un terrible animal marin les attend.
Une troisième fois, le youtubeur Siphano donne vie à son personnage pour une loufoque aventure. Jean-Christophe Derrien est de nouveau à la plume et invente de nouvelles péripéties. Comme à son habitude, le héros fait preuve de naïveté, d’orgueil et de maladresse. Heureusement que Pandarou est là pour lui sauver la mise à chaque fois. Sans sa présence, il n’irait pas très loin. Toutefois, on sent un certain relâchement dans le récit qui va dans la facilité ou trop d’excès. La fluidité d’auparavant n’est pas au rendez-vous. On s’étonne qu’on valorise un casseur de grève. Des travailleurs décident de bloquer un chantier pour réclamer une augmentation. Et c’est par la violence qu’il va les inciter à reprendre le boulot. Le scénariste insiste que les travailleurs sont aussi des tir-au-flanc. Cette prise de partie est assez déroutante surtout dans une bande dessinée à destination des enfants. Il n’y a rien d’amusant à cela, bien au contraire. Par contre, le point positif est de mettre une contre-maîtresse. Une femme peut diriger une centaine d’hommes sur un chantier. Même si elle est aux ordres de son supérieur et qu’elle doit suivre les consignes à tout prix. Une discrète représentation de l’organisation hiérarchique en entreprise. On ne va pas s’attarder sur les combats avec les cyclopes. Et après on passe à une lutte avec une pieuvre géante. C’était assez facile de choisir cet animal très présent dans l’imaginaire collectif. Guisseppe Quattrocchi le représente comme on s’y attend à la voir. Il est géant, avec de grosses tentacules, agressif et par conséquent il ne mérite qu’une chose : la mort. Le dessin respecte les règles avec les formes cubiques surtout. On est ravie de revoir des moutons qui possèdent un charme particulier surtout dans leur regard. Une lecture dont est reste partagée.
Une aventure prometteuse qui tombe dans un certain conformisme. Dommage.
Une tête de Lego et une coiffure à la minecraft 😆
rien de très sexy 🙂