Kyôko veut trouver l’identité d’Ami à tout prix. Mais est-ce vraiment raisonnable? Pourrait-il laisser faire ça? En parallèle, Kana décide de prendre les choses en main pour changer l’avenir. Y arrivera t’elle?
4e de couverture
2014… Neotokyo est sous le contrôle d’un souverain inconnu, Ami. Kanna déride de venger Kenji, tué lors du « Nouvel An Sanglant », en exauçant sa dernière volonté. Kyôko Koizumi se trouve des compagnons d’arme et ne tarde pas à découvrir l’horreur d’Ami-Land, une usine à lavages de cerveaux. Elle y rencontre Kenji enfant et voit une chose qu’elle n’aurait jamais dû… le visage d’Ami.
Mon avis
Une nouvelle fois deux histoires se complètent l’une, l’autre. On retrouve Kyôko qui est en mission. Elle fait le nécessaire pour trouver l’identité d’Ami. Elle se rapproche de plus en plus du moment fatidique où le masque tombera. Par chance, Yoshitsune veille sur elle quitte à mettre son identité secrète en jeu. Sa vie à plus de valeur que l’identité de ce criminel. En parallèle, Kana, décide de prendre les choses en main. Elle refuse catégoriquement de laisser Ami gagner la partie. Pour cela, elle ose tout comme rassembler les différentes mafias. Une gamine peut-elle permettre une alliance improbable? Bien entendu, quelqu’un tente de la tuer. Mais voilà qu’enfin Otcho débarque. Toutefois, un tiers est présent et joue un rôle important. Pourquoi? Qui est-il? Une zone de mystère qui reste et perdure. N’oublions pas que nous ne sommes pas à la moitié de la série encore. Naoki Urasawa est un grand stratège du scénario et tient les ficelles d’un récit haut en couleurs. Comment avoir envie de s’arrêter là? Surtout que l’on sait qu’il y a un lien entre Kana et le boss de la secte. Elle a des pouvoirs étranges qui commencent enfin à lui servir. Quelque chose va finir par les relier. A moins que cela soit trop évident. La scène dans le casino est bluffante et captivante de la première à la dernière page. Que demander de plus que d’en avoir encore par la suite.
Une série qui cultive le suspens et l’intrigue pour mener par le bout du nez le lecteur.
L’avis Les Blablas de Tachan : « Du coup, je ne peux que saluer une fois de plus le talent de l’auteur qui parvient à me faire passer un bon moment avec un morceau de l’histoire auquel je n’adhère pas. Pourquoi ? Parce qu’il a le truc pour mélanger des influences improbables et rendre le tout addictif. Il a le truc pour faire revenir de manière théâtrale au bon moment des personnages oubliés. Il a le truc pour continuer à rendre sa mythologie de plus en plus mystique et donc mystérieuse.«