Est-ce le monde serait différent si les hommes avaient des règles? Aucun doute. Pourquoi ne pas imaginer ce futur, histoire d’en rire un peu.
4e de couverture
Imaginez un monde où, non contents d’édicter les règles, les hommes les auraient ! Un monde où Dieu aurait décidé de partager la douleur pour laver le péché universel : aux femmes celles de l’enfantement, et aux hommes les menstrues. Alors, la face du monde en aurait-elle été changée ?
Les rapports homme-femme inversés ? Hem… Comment vous dire… ? Les hommes seront toujours les hommes. Saigner serait vraisemblablement un motif de fierté, voire un marqueur de virilité… Après tout, célébrer les effusions de sang, ça les connaît !
« Si les hommes avaient leurs règles » propose une déconstruction étonnante et amusante des interdits liés au cycle menstruel, en revisitant dans la joie et la bonne humeur quelques grands moments de l’histoire du monde.
Mon avis
La base de la bande dessinée est née d’une inspiration. En 1978, une activiste américaine, Gloria Steinem écrit un essai littéraire pour le magazine « Cosmopolitan » titré : « Si les hommes avaient leurs règles ». On peut y lire cette phrase : « La réponse sera claire : les menstruations deviendraient une manifestation de virilité enviable et dont on peut se vanter ». Il faut dire qu’avec ça notre imaginaire se met en marche. Imaginer du sang couler d’un pénis à de quoi être amusant. Camille Besse et Eric le Blanche ont osé et se sont fait plaisir en proposant des situations des plus absurdes et grotesques. Ils ont détourné la plupart des grands mythes vouant un culte à la pseudo masculinité. Ainsi on passe de l’homme de la préhistoire, au western, les religions, la guerre, l’entreprise… L’homme avec ces virilités c’est un tout autre monde. Quand ça saigne chez ces messieurs, c’est symbole de force, de pouvoir, de puissance… On prend les discriminations actuelles avec son lot de réflexions débilisantes et on change le statut vis-à-vis à l’autre. Rien de tel pour remettre en question le rapport de domination et aussi la précarité menstruelle. Il n’y a rien de naturel avec un dominant souvent masculin et un dominé féminin. Toutefois, il n’est pas dit que cela devrait perduré. L’humour est un bon moyen de faire prendre conscience des choses. Si cela semble absurde, c’est qu’au final c’est très parlant. De plus, vous trouverez quelques explications sur des évènements en particulier. Souvent la réalité est plus sombre que certaines inventions.
Une lecture même s’il ne reste pas mémorable, nous amuse et nous interroge.
J’avais hésité à lire cette BD car je craignais que ce ne soit pas une BD très mémorable, mais elle avait l’air si drôle ! Bon, eh bien je vais regarder si elle est à la médiathèque ^^
Tout à fait, l’emprunter me semble le bon juste milieu. 🙂
je trouve le principe sympa, faire rire d’un tel sujet, pas si simple!
et c’est une phrase que l’on attend si souvent.