Le temps passe autrement lorsqu’on est heureux. Kusunoki ne voit plus le monde pareil et ne craint plus le sort qui l’attend. A deux, tout devient possible.
4e de couverture
Kusunoki était un enfant plein de rêves. Devenu un adulte désargenté, il entend parler d’une boutique dans laquelle il est possible de revendre son espérance de vie. Après estimation, il découvre qu’il lui reste trente ans et trois mois d’une vie insipide, évaluée à … 2.500 €. Kusunoki décide alors de vendre son espérance de vie, à l’exception des trois derniers mois…
Mon avis
A force de lire des ouvrages avec son lot de rebondissements, on s’attend naïvement à des bouleversements. Il n’en ait absolument rien pour « Le prix du reste de ma vie ». Nous n’en saurons pas plus sur la structure qui achète de la vie, du temps ou de la santé ni comment cela est utilisé. Nous ne connaîtrons rien du modèle économique de cet établissement. Ni même comment ils arrivent à savoir ce que le futur réserve aux clients. Est-ce juste une façon que des gens se remettent en cause pour donner du sens à leur vie? Que nenni. On se focalise juste sur la relation amoureuse entre Kusunoki et Miyagi. Le fait d’avoir chacun un troc leur a permis de se rencontrer. Alors ils vont en profiter pleinement pour être vraiment ensemble. Chacun revend de sa vie pour être avec l’autre pendant 3 jours et mourir. Faut-il voir ça comme une vision romantique de l’amour? Si c’est le cas, c’est navrant et triste. A 20 ans, ils se découvrent tout juste et cela les mènent à s’éteindre. Qu’importe la mort si c’est pour être avec son aimée. Un peu de poésie a été intégrée avec la représentation de l’adulte qui semblait heureux en parlant à un être invisible. La plupart des habitants se sont habitués à son étrange comportement surtout qu’il a l’air content. Tout le monde se ravie, sans s’interroger, de la voir enfin. Etrange. Ce qui devait arriver arriva sans aucune surprise positive. Le choix éditorial étonne car une fois le récit terminé, on a le droit à un bonus d’une quinzaine de pages. On en découvre plus sur le ressenti de Miyagi. Qu’est-ce que cela apporte au final puisqu’elle choisit le décès rapide? Du remplissage de pages? Dommage. Par conséquent, on ne conseillera pas cette lecture.
Une fin simple comme l’histoire. On meurt plus tôt en vendant son temps de vie, c’est tout.