Il n’est jamais facile de savoir ce que pense celui qu’on aime surtout quand c’est votre compagnon de chambre. Faut-il lui dire? Faut-il garder le secret? Et si ce n’était pas réciproque?
4ème de couverture
« Nomi et Shiba », c’est le tout dernier succès de Tohru Tagura ! A l’origine prévu comme un one shot, ce manga adolescent a rencontré un tel succès qu’il en est devenu une série. Avec un registre plus léger et comique que « Love Stories » (son autre succès), la mangaka décrit avec humour toute la maladresse des premiers émois…
Aaaaah, l’adolescence ! Cette période si particulière, accompagnée de la découverte des premiers émois et du désir… Nomiya vient d’intégrer l’internat d’un lycée pour garçons. Et alors qu’il ne s’était jamais vraiment intéressé à l’amour, il doit maintenant se rendre à l’évidence : Shiba, son camarade de chambre, ne le laisse pas (du tout !) indifférent… Mais comment lui avouer tout ce qu’il ressent (y compris en dessous de la ceinture) alors qu’il a encore du mal à le comprendre lui-même ? La valse maladroite de ses deux adolescents un peu bêtas peut alors commencer… pour le meilleur et pour le rire !

Mon avis
Même si l’on ne sait pas quel va être le sujet de « Nomi et Shiba » avec le titre. On sait qu’à la posture des jeunes hommes, on aura le droit à un yaoi avec les codes comme des androgynes. Un genre dont sont très friandes les japonaises et les françaises également, car le genre représente jusqu’à 2% des ventes. On suit deux adolescents, Nomiya et Mikoshiba, à l’aspect assez adultes, dans une école de garçons avec pensionnat, qui sont amoureux l’un de l’autre. Par chance, ils partagent la même chambre. Un regard, un effleurement et il faut gérer les érections impromptues. Bien entendu, cela donne des situations improbables et amusantes. Grâce aux soutiens de leurs potes, ils se rapprochent progressivement. Pour appâter les lecteurs, le suspens qui n’en est pas trop, on a le droit à des scènes de baisers intenses, des câlins pudiques, des effleurements… Le tout avec son lot de gros plans sur des langues, des mains, des entrejambes… Les fans de romances seront conquises.
La mangaka parle des fudanshis (garçons amateur de yaoi et fujoshi pour les filles), d’un fan de travesti et aussi d’un garçon ouvertement gay. Un panel assez riche assez loin de la réalité de la société japonaise mais il faut ça pour les rebondissements. Toutefois, la réalité sociale n’est pas omise dans la fiction. On peut y lire : « Papa, maman […] il s’avère que je suis gay, je vous demande pardon ». L’homosexualité est acceptable dans les livres et uniquement là, malheureusement. Il faut peut-être un début à tout. On passe un bon moment de lecture avec des personnages attachants et gentils. Et on a hâte de lire la suite pour observer l’évolution de leur relation naissante.
Un manga assez sympathique, léger et drôle qui parle d’amour et d’hormones.
L’avis de Les blablas de Tachan : « Nomi & Shiba est tout à fait le genre de titre léger sans prétention qui permet de passer un bon moment de détente avec humour et légèreté grâce à la naïveté confondante et drôlatique des deux héros. »
Pas envie d’hormones, alors, je passe :p
tu as d’autres choses sous la main pour te faire vibrer 🙂