Guts décidément n’a vraiment pas de chance. Son mentor cruel le pousse à le tuer ce qui l’oblige à fuir. Est-il possible de trouver mieux ailleurs?
4e de couverture
Ayant poussé son premier cri sous la dépouille de sa mère, Guts est recueilli et élevé à la dure par Gambino, le chef d’une troupe de mercenaires. Par delà la maltraitance quotidienne, il devient le guerrier que l’on connaît. Pour défier la méchanceté de Gambino, Guts développe sa technique de l’épée, et participe bellement à son premier siège en tant que mercenaire. Mais Gambino continue de le traiter durement. Dans la nuit, Donovan, un compagnon d’arme de Gambino, attaque Guts ! « Berserk » se propose de chroniquer la jeunesse tourmentée de Guts, le guerrier ultime !
Mon avis
Le tome commence assez fort. Ame sensible s’abstenir. On voit Guts, encore enfant, se faire violer par un gros combattant qui a payé pour ça. Comment ne pas en sortir traumatisé? Aussi bien le personnage que le lecteur d’ailleurs. Kentaro Miura ne ménage personne. Puis le parcours progresse toujours dans une violence et une cruauté sans nom. Est-il vraiment maudit en naissant d’une mère pendue? Quelle horreur. Mais pour le reste de l’aventure, on rencontre enfin Griffith, celui que l’on a rencontré la fois précédente. On ne savait pas pourquoi notre anti-héros avait une telle rage en lui envers cet être. Maintenant, on devine que l’aspect dramatique arrive à grand pas. Le gamin est persuadée d’être le plus fort avec cette épée géante. Là il fait face à un ennemi incroyable, malin et impitoyable. Ne doit-il pas prendre exemple? Pour l’instant, il intègre son armée et se forme. Jusqu’où cela ira? On tourne les pages et on s’inquiète, on stresse. Le danger et le mal sont partout et cela ne peut tourner qu’à la catastrophe. La brutalité qui règne dans les mots, dans l’action se ressent terriblement dans le dessin. Un trait rude, grossier, défigurant nous saute aux yeux pour mieux refléter le récit proposé. Nous ne sommes pas au bout de nos peines.
Une oeuvre prometteuse qui parle de haine et de violence et sans demi-mesure. L’espoir est interdit.
L’avis Les Blablas de Tachan : « Guts passe du anti-héros banal, à une figure bien plus torturée et tortueuse. A ses côtés, Griffith et Casca intriguent. «
L’avis L’apprenti Otaku : « je trouve que Berserk n’a cessé de se bonifier au fil du temps, dévoilant toujours de nouvelles facettes de son univers et de ses personnages pour toujours un peu plus s’ancrer comme une oeuvre majeure de la fantasy tous médias confondus. »
La scène du viol est hard… j’ai serré les dents (et pas que ça). J’ai bien aimé que l’on plonge dans l’enfance de Guts. Il faudrait que je continue la série 🙂
Quand j’ai commencé le manga, là je me suis dit que c’était violent. Là je ne le ferai pas lire à mon neveu de 14 ans. Là Vinland Saga m’a semblé gentil et avec des scènes qui vont dans le contexte.