La petite bédéthèque des savoirs – Tome 20 – Les abeilles – Yves Le Conte et Jean Solé

On entend de façon récurrente que les abeilles disparaissent. Est-ce vrai? Si oui, pourquoi et comment? Essayons de mieux comprendre notre environnement.

4ème de couverture
Environ 20 000 espèces d’abeilles participent de façon déterminante à la pollinisation des fleurs. L’une d’entre elles, l’abeille domestique fascine l’homme depuis l’Antiquité, pour les produits et services qu’elle fournit mais surtout pour son extraordinaire socialité et ses modes de communication sophistiqués. Mais ces merveilleux insectes sont menacés. Changements de l’environnement, du climat, parasites, maladies, autant de facteurs qui mettent en péril leur survie. La prise de conscience par nos sociétés du rôle de sentinelles de l’environnement des abeilles et de la nécessité de les protéger est déterminante pour l’avenir des abeilles mais aussi pour celui de l’homme.

Mon avis
Une nouvelle fois la série « La petite bédéthèque des savoirs » nous propose de découvrir un sujet de société pour renforcer notre connaissance du monde qui nous entoure. Tout le monde a déjà entendu des abeilles. Surtout ces dernières années où l’on apprend qu’elles disparaissent de plus en plus. Mais au final, que savons-nous de ce petit animal? Déjà, est-ce que l’on peut l’identifier? Comme il y a un risque qu’elle pique, on met en général tous les éléments volants qui lui ressemblent dans la même boucle. Yves Le Conte est directeur de la recherche à l’INRA à l’unité de Recherche Abeilles et Environnement. Il faut figure d’expert en étant un des plus grands spécialistes des abeilles au monde. En prenant ce fait en compte, on sait que les informations que l’on va nous donner son vrai. La bande dessinée est un vrai outil de vulgarisation scientifique et accessible à tout le monde. Jean Solé, béotien du sujet, va mettre toute sa force et son énergie pour donner vie au texte. Il ne manque vraiment pas d’humour. Graphiquement, le style est similaire à celui du comics. Son approche permet vraiment de se laisser porter par les explications très didactique. On se familiarise avec l’insecte, sa physionomie, son mode de fonctionnement, le faux-bourdons, la fabrication des riches… Puis les maladies qui les touchent et les ravagent progressivement. Il est difficile de lutter contre ces nouveaux attaquants sans pitié. Impossible de ne pas se sentir toucher par une forme d’injustice. Par contre, on ne trouvera pas d’éléments sur les polémiques comme le faux miel, la labélisation, l’utilité de manger du miel avec ses dérivés… On se concentre sur l’animal, le principal intéressé. Et c’est déjà assez bien car on apprend beaucoup de choses. J’irais presque à dire que cela dissuade de manger du miel. Le duo nous montre la force et l’ingéniosité de la nature. Encore une fois, l’homme vient créer une rupture.

Une lecture enrichissante qui change le regard sur l’abeille pour ceux qui ne l’a connaissait pas avant.


8 commentaires

    • je n’ai pas trouvé la réponse à une question. Sur est-ce que la pollution urbaine nuit à la qualité du miel. J’ai fait une fresque du climat et c’est ce qu’à dit l’animatrice. Mais la qualité du miel est meilleure en ville qu’à la campagne. Est-ce une façon de dénigrer ces nouveaux apiculteurs?

      • Bonne question, on ne sait pas encore tout sur tout, on apprend encore, on découvre toujours, finalement, on sait peu de choses…

        Bizarre que le miel soit meilleur en ville qu’à la campagne…

      • C’est parce qu’il y a moins de pesticide en ville qu’à la campagne. Par exemple à Paris, les pesticides sont interdits et il y a beaucoup d’arbres et de plantes. Alors que dans beaucoup de campagnes ont rase des forets pour y mettre de la monoculture et des produits toxiques.
        A Paris, tu as énormément de ruche sur le toit des immeubles. Il y a même le troisième miel au monde.
        Tu n’as pas des ruchers à Bruxelles.

      • Ah merde, je n’avais pas pensé à ça…. malgré les gaz d’échappements, alors, c’est moins « pollué » ??

        Jamais entendu parler de ruchers sur les toits de Bxl, mais si ça se trouve, il y en a…

        Je sais que beaucoup de miels vendus en magasin sont en provenance de Chine où l’on nourrit les abeilles avec de l’eau sucrée 😦

      • apparemment le gaz d’échappement ont moins d’effet sur les abeilles que sur les humains. Et en même temps, il ne va pas sur le pollen des fleurs.
        Tu sais si Bxl est une ville 0 pesticides?

        Souvent ce n’est pas vraiment du miel, c’est un truc qui ressemble au miel qui a la couleur du miel mais qui est que du sucre. Même en France, il y a qui mélange le vrai miel au faux du genre 10/90 pour faire plus de profit. Et la réglementation européenne le tolère et sans besoin de le noter. Gros lobby derrière. Qui voudrait acheter de la merde pure pour le prix du vrai?

      • Heu, je ne sais pas si ma ville est zéro pesticides… ils n’en utilisent plus dans les cimetières, ça, je le sais.

        Oui, les étiquettes marquent « miels issus hors union européenne », un truc dans le genre :/

        Au moins, je me coucherai moins bête 🙂

      • C’est important dans les cimetières. C’est là que les habitants sont le plus génés 🙂 A moins que cela soit là où il y a le plus d’espace vert. Est-ce le cas?

        Les étiquettes du miel sont un vrai problème. il y a régulièrement des émissions sur le sujet l’été. Rien de tel pour ne plus en manger par la suite.

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