Guts veut en savoir plus sur le béhérit. Comment a t’il arriver dans les mains de ce petit homme étrange? Qu’importe les réponses, il fera ce qu’il doit faire.
4e de couverture
Drapé de noir, prothèse forgée au bras, épée démesurée dans le dos, le guerrier noir se nomme Guts. Au travers de son périple, il poursuit les cinq « god hand », seigneurs du haut moyen âge. Avec son compagnon d’infortune l’elfe Puck, son voyage le mène au cœur d’une ville terrorisée. Seul, Guts mène un combat contre le comte, exécuteur morbide d’une chasse aux sorcières dont on ne dénombre plus les victimes. Qui donc guette au détour de son chemin Guts, l’antihéros ?
Mon avis
Si l’on plonge dans le deuxième tome, c’est que l’univers assez sombre du premier ne m’a pas effrayé. C’est écrit sur la couverture « Pour lecteurs avertis ». Me voilà doublement informé. Les âmes sensibles doivent se tourner vers d’autres aventures. Que cela soit au niveau du graphisme ou soit au niveau du récit, on en a pour notre compte. Heureusement qu’il y a Puck, l’elfe pour insuffler un peu de douceur, d’humanité et d’humour. Guts, même si on sent que c’est un mec assez torturé, a encore un peu d’émotions positives quelques parts. Vue que son boulot repose sur dézinguer des monstres en tout genre et des humains au passage, il n’est pas nécessaire de devoir s’apitoyer sur leurs sorts. Son quotidien d’homme torturé lui demande du sang froid pour ne pas sombrer dans le côté obscur. Pourquoi est-il comme ça? Quelle est l’histoire liée à ces morts qui l’appellent? Pourquoi lui manque t’il un œil et un bout de bras? Kentaro Miura ménage son lecteur surtout qu’il y a 41 tomes. Chaque ouvrage nous permet d’assister à des magnifiques combats. Par contre, ça coupe à tout va des corps, des têtes, des tentacules… Heureusement que c’est en noir et blanc, sinon les pages seraient recouvertes de rouge partout. Quand il y a un être maléfique à tuer, ceux qui sont sur son chemin y passe. La vengeance et la rédemption seront peut-être au bout du chemin. Ce dernier semble assez long par contre et avec un gros paquet d’embuches. Bien que le combat se termine avec un Guts en mauvaise posture, on ne doute pas que dans la suite, un rebondissement inattendue va éclater le méchant, au sens propre du terme. Espérons toutefois que la jeune fille enfermée dans une cage dorée soit plus qu’une demoiselle en détresse à sauver.
Un tome bien violent qui se dévore d’une traite avec sourire.
L’avis de Les Blablas de Tachan : « Alors oui, ça se lit bien, on est impressionné par les exploits de Guts, le rythme est prenant et l’univers très sombre intrigue, mais il me manque encore un vrai scénario plus complexe que cela et surtout quelque chose de moins cliché. «