Petit traité d’écologie sauvage – Tome 2 – La cosmologie du futur – Alessandro Pignocchi

Les politiques pourront ils encore longtemps privilégié les intérêts financiers au détriment de l’homme, l’animal et le végétal? Bien entendu que non car plusieurs communautés y veillent. Etes-vous prêts à ce changement?

4e de couverture
Des mésanges punks qui se mêlent de politique,
Des hommes politiques plus animistes que des Indiens d’Amazonie,
Un anthropologue jivaro qui tente de sauver ce qui reste de la culture occidentale.
Voici quelques-uns des habitants de ce monde nouveau où le concept de « nature » a disparu, et où les plantes et les animaux sont considérés comme des partenaires sociaux ordinaires. Après la lecture de ce livre, vous ne regarderez plus jamais les mésanges et les hommes politiques de la même façon.

Mon avis
Pour mieux comprendre qu’est-ce que la cosmologie du futur, il faut comprendre le terme cosmologie. Wikipedia la définit de la façon suivante : la cosmologie est la branche de la physique qui étudie l’origine, la nature, la structure et l’évolution de l’Univers. Un ensemble d’éléments cohérents qui forment un tout complémentaire et interdépendant. Pourtant, on divise de façon net et précise avec d’un côté l’homme qui est au-dessus de tout et le reste qui doivent être à sa disposition. Alessandro Pignocchi veut que l’on prenne conscience du lien qui nous unis à ce qui nous entoure. La nature va prendre parfois sa revanche si on ne modifie rien. On s’amuse avec une grande délectation de la folie douce qui touche les mésanges et autres petits oiseaux. Comment ne pas s’éclaffer quand on apprend que des politiques sont morts attaqués par des volatiles. Et surtout que cela dissuade d’autres hommes à vouloir devenir président. N’y voyez pas « Les oiseaux » d’Hitchcock d’autant plus quand on observe la délicatesse de la représentation des moineaux par le dessinateur. Par contre, ils sont partout et voit tout. Pourquoi ne pourraient ils pas être des acteurs du changement? Le scénariste poursuit sa démarche philosophique avec le regard anthropologique d’un jivaro sur la société française. Par contre, il va aller à l’encontre des principes de cette science. Il va ramener un président dans sa communauté. Les imaginaires se confrontent pour mieux en rire. Une approche originale qui nous pousse à aller plus loin dans notre réflexion sur le rapport à l’autre. La postface est d’une grande éloquence donnant des explications plus approfondie sur la vision de l’artiste.

Un tome brillant qui pousse vraiment à s’interroger sur le lien entre homme et nature. L’absurde semble une forme des plus pertinente.

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