Il faut tout faire pour sauver l’école. Kumiko trouvera le moyen de renverser la vapeur. Est-elle prête à perdre son travail pour ça?
4e de couverture
« OUAF OUAF OUAAAF !! OUAAAF… »(Comme tu peux le constater, je ne suis pas le vrai fils de Fuji, cinquième du nom…Ma mère, Gôhime, également une tosa-inu pure race, était connue pour sa beauté…Mais on disait d’elle qu’elle avait la patte légère…)Fuji Kuroda, sixième du nom. Chien fidèle du clan.
Mon avis
Kozueko Morimoto continue sur sa lancée en poursuivant les perches qu’il a posé précédemment. M. Muira a trouvé une faille qu’il exploite pour pousser Kumiko à l’erreur. Shin est son point faible. Mais c’était sans compter sur sa force de caractère. Le mangaka imagine un rebondissement des plus étranges. Est-ce que porter des moustaches va suffire à le dissuader? Et c’est étrange de montrer un aspect pédophile. Un homme adulte qui fantasme sur des mineurs, c’est très dérangeant et dégoutant. Rajouter le fait son espoir de créer une école d’élite qu’avec des garçons qu’il voudrait séduire, c’est encore plus gênant. Il n’y a rien d’amusant dans cette approche. Les gros pervers vicieux comme ça ont plus tendance à donner la nausée. On verra comment cela va prendre forme par la suite. On retrouve un conflit entre gang de yakuzas avec l’arrivée des Kurojûji qui sème la terreur partout. Bien entendu, l’enseignante n’accepte pas cela. Elle va même accepter de se rendre s’il libère la prof qu’ils ont enlevé par erreur. Fujiyama n’a décidément pas de chance. On prépare le lecteur à une grosse baston à venir. Seule la justice à sa place dans ce monde de brut. En effet, être yakuza aide grandement. Comme autre histoire permettant d’imaginer des scènes assez comiques, il y a l’arrivée de filles dans le collège mixte. Les adolescents boutonneux ont d’un coup les hormones qui s’excitent. Sans surprise, les garçons vont jouer des coudes pour faire croire à ces petites minettes, jupe au raz des fesses, qu’ils sont brillants. Puisque le taux de natalité baisse, le lycée risque de fermer par manque d’élèves. Toutefois, s’il devient mixte, cela change la donne. Un échappatoire devient possible. Il s’en passe des choses dans un tome. On a même le droit à un aparté totalement étrange avec le chien du clan, qui parle et se tient debout. Il échange avec Shin sur sa vie. Qu’est-ce que cela vient faire là? A nouveau, un sentiment d’étrangeté ressurgit. Quelque chose me dit que cela est juste un amusement du créatif. Espérons le. Au final, on a passé un moment de lecture avec l’envie d’aller plus loin. La fin arrive à grand pas.
Un tome qui se dévore d’une traite et qui nous incite à poursuivre l’aventure. Que va nous réserver Kumiko?