Soleil vert et Alerte rouge – Arte

En 1973 sort au cinéma le film « Soleil vert ». Il annonçait des catastrophes naturelles qui allait toucher le monde en 2022. Une oeuvre qui ne peut pas passer inaperçue.

Il n’y a plus rien à manger sur la Terre. Il ne reste que du Soylent Green qui serait issu d’algue verte. Mais le héros qui mène l’enquête découvre le pot aux roses. Au final sont des cadavres qui sont recyclés et l’homme se recycle inlassablement. Un choix qui n’est pas dans le roman. Une façon de critiquer le capitalisme et cela ne se fait pas trop au cinéma, encore moins dans la SFFF. Le coeur du problème n’est pas des extraterrestres ou des monstres. C’est bien l’Homme et ces choix. L’humain peut-il s’allier pour lutter contre le profit? Le passé n’a pas été oublié car il reste des bibliothèques où se conserve la mémoire. Pour bénéficier de grands privilèges, il faut choisir l’euthanasie volontaire qui permet de réguler la surpopulation. Là vous aurez le droit de voir la nature dans sa plus grande beauté avant de trépasser. Vous serez par la suite recyclé. A part sur ce point, la fiction est très proche de la réalité. Le rapport Meadows tire un signal d’alarme qui touche une partie de la population et pas vraiment les hommes de pouvoirs. D’ailleurs, les climatosceptiques restent très présents et parlent juste d’un cycle naturel rien de plus. Les privilégiés même minoritaires risquent pas de connaître la faim et la misère. Cela ne change pas dans l’imaginaire ou dans le vrai monde. Qu’est-ce que l’on ne ferait pour garder ces privilèges? Un documentaire qui donne envie de lire le roman et le film, les prémices d’une réflexion écologique qui connaît un regain d’intérêt.

Présentation officielle
En 1973, « Soleil vert » de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en… 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte ?

Une Amérique plongée dans une canicule permanente, où la nature a disparu. Pour la plupart sans domicile, ses habitants ne reçoivent pour s’alimenter que d’étranges biscuits à base de plancton, distribués par une entreprise tentaculaire… En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, est le premier film de science-fiction à évoquer non pas une menace exogène (attaque de martiens, guerre nucléaire…), mais une catastrophe climatique et environnementale dont l’homme est le seul responsable. Vrai plaidoyer écologique, le film a également marqué les débuts de la conscience environnementale sur le grand écran et fait à sa suite de nombreux émules à Hollywood. Mais depuis cinquante ans, quelles leçons en avons-nous tiré ?

Un grand film politique
Faisant intervenir des critiques de cinéma, des acteurs et techniciens qui ont participé à l’aventure du film, mais aussi des climatologues et des économistes, ce documentaire retrace la fabrication d’une œuvre culte aux nombreuses scènes d’anthologie (attention, spoilers !), tout en explorant ses nombreuses et troublantes résonances contemporaines. Car sur bien des aspects, Richard Fleischer a visé juste. À contre-courant de l’euphorie dominante de la fin des années 1960, il sent que la question écologique va devenir cruciale dans les décennies futures. Surtout, le réalisateur propose un récit qui lie résolument la question écologique à celle des inégalités sociales, ce qui fait de Soleil vert un grand film politique.

Lien : https://www.arte.tv/fr/videos/106690-000-A/soleil-vert-et-alerte-rouge-quand-hollywood-sonnait-l-alarme/

A voir jusqu’au 27 mars 2023

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