May et Eugène tracent la route. Des gens les recherchent et pour les trouver ils sont prêts à tout. Vont-ils pouvoir s’en sortir?
4e de couverture
May et son fils Eugene tracent la route, le coffre de leur voiture rempli de sacs de billets de banque. Ils viennent juste de participer à un » coup » exceptionnel : 52 hold-ups simultanés à la même heure, dans la même ville. La police n’a rien pu faire !
Commence alors la cavale musclée d’un surprenant duo de braqueurs.
Mon avis
La couverture jaune attire tout de suite l’oeil. Comment ne pas être attiré par ce dessin digne des grands films d’action? Et en quatrième de couverture, il y a l’information prix SNCF du polar 2018. Impossible de ne pas avoir envie de se plonger dans ce récit prometteur. Dès les premières pages nous sommes immergés dans l’histoire. On découvre une femme avec un jeune garçon qui doivent fuir. Pourquoi doivent-ils partir? Qu’est-ce qu’ils font avec autant d’argent? Les réponses progressivement apparaissent. On se laisse porter en tournant les pages les unes après les autres. En plus le graphisme va à l’essentiel, épuré, maîtrisé, précis. Une maîtrise totale allant du mot aux dessins pour construire une narration tenant la route. Tout va assez vite. Le lecteur n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer car passe de course poursuite à de la fuite. Le scénariste remercie d’ailleurs des auteurs de roman policier au début de l’ouvrage. L’inspiration a été au rendez-vous pour le plus grand plaisir des lecteurs. Une jolie façon de rendre hommage au genre qui a le droit de se faire aussi par le 9e art. Les fans des Jim Harrison ou Richard Ford devraient être contents. Leur envie de changer de format fera surement des nouveaux adeptes de la bande dessinée.
Une approche originale dans le fond, la forme et le format qui devrait plaire aux adeptes du polar.