A sign of affection – Tome 2 – Suu Morishita

La relation entre Yuki et Itsuomi progresse doucement. L’étincelle de l’amour a t’elle été toucher leur coeur? Un avenir ensemble est-il envisageable?

4e de couverture
Yuki et Itsuomi sont de plus en plus attirés l’un par l’autre. La jeune femme a bien compris qu’elle ressent plus qu’une simple curiosité pour ce dernier. Et malgré les reproches d’Ôshi, un de ses amis d’enfance, elle est bien déterminée à apprendre à mieux connaître celui sur qui elle a jeté son dévolu. Aidée par Rin lors d’une sortie peu habituelle, elle pourrait bien trouver l’occasion de se rapprocher d’Itsuomi…

Mon avis
Shojo oblige, on trouve deux jeunes personnes face à l’amour. Bien entendu, notre héroïne, Yuki n’a jamais connu de garçon et est très timide surtout qu’elle doit faire face à des sentiments forts. Suu Morishita n’hésite pas à jouer là-dessus pour exacerber les ressentis de la demoiselle. La mangaka joue avec les codes du manga pour faire monter doucement la tension. L’héroïne représente vraiment l’innocence et la naïveté. Comme toute autre fille, elle doit faire face à ce qu’elle ressent et essayer de la comprendre. Le garçon est très beau ce qui fait tourner bien des têtes. Et surtout il est très grand, ce qui est rare quand même. Qui a dit que l’on voulait s’approcher de la vraisemblance. En respect on voit apparaître un triangle amoureux avec Oshi, un garçon entendant qui signe. Il commence à se montrer jaloux d’Itsuomi et signale que Rin n’est pas honnête non plus. Aucun doute que cela servira pour des rebondissements dans la suite. La particularité repose sur la surdité de Yuki qui permet de parler de la langue des signes japonaise et sa non-reconnaissance auprès du grand public. Non la LSF n’est pas une langue parler partout, il existe une langue des signes internationale. Bien qu’elle a un handicap, elle va à l’université (assez rare dans la réalité) ce qui l’oblige à dépendre des autres car tout est parlé. Est-ce que la difficulté parfois de comprendre les mots en lisant sur les lèvres qui se traduit par un inversement de lettre dans le texte? Ou est-ce une erreur de mise en page? Le fait de porter un appareil ne lui permet pas d’entendre les paroles des gens et de répondre. Pourquoi le porte t’elle? Pour l’instant, on l’ignore et on n’est pas certain d’avoir une réponse. La scénariste aborde également le rapport à la famille. Avec d’une part celle de Yuki qui n’a pas appris la langue des signes comme c’est malheureusement le cas dans de nombreuses familles dans la réalité et dans le monde. La LDJ doit être d’autant plus difficile que c’est une langue complexe avec plusieurs alphabets. Cette aspect sera éventuellement abordé plus tard dans les pages de commentaires. Néanmoins, les manuels d’apprentissage semblent relativement faciles d’accès aussi bien dans les bibliothèques universitaires que les librairies. Même si ce n’est pas très pratique d’apprendre en 2D une langue qui se pratique en 3D. Rien ne vaut les échanges dans la réalité. D’ailleurs, le scénario repose sur l’envie du héros d’apprendre une nouvelle langue et rien de tel que la pratiquer. Progressivement, son vocabulaire s’enrichit de petits mots et expressions. Et d’autre part avec la famille d’Itsuomi qui est absente car en déplacement à l’étranger. Il vit souvent seul en toute indépendance et autonomie. Le travail passe avant le reste. Une notion évoquée assez présente dans le manga en général. C’est aussi pour cela qu’il peut se permettre de voyager dans le monde. On peut souligner l’ingéniosité graphique car rendre dynamique la langue des signes avec des dessins reste complexe. En tout cas, l’histoire d’amour progresse et on se demander comment va se conclure. Pour le savoir, il va falloir poursuivre la série.

Une lecture sympathique qui parle avec élégance d’amour et d’handicap, car l’un peut aller avec l’autre.

L’avis Les blablas de Tachan : « Ainsi, c’est avec ce deuxième tome que A sign of affection me convainc vraiment. J’ai vraiment pris plaisir à découvrir la sensibilité dont l’autrice fait preuve pour écrire l’histoire de cette rencontre. C’est beau, poétique, touchant, émouvant et fort en même temps. Les héros vivent dans une petite bulle mais celle-ci n’est pas coupée du monde et au contraire elle rencontre petit à petit tout un tas d’autres bulles avec lesquelles en entre en contact, grandissant ainsi. »

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