Si nous ne changeons pas les choses aujourd’hui, demain la planète sera très différente. Si l’homme disparaissait pour se transformer en poisson? Y aurait-il une échappatoire par la suite?
4e de couverture
Les tribulations de drôles de poissons dans un futur post-apocalyptique !
Le 30 mars 2030, une pluie de particules fines s’abat sur la Terre et provoque la « rétroévolution » des hommes qui retournent à l’état de poissons. Raymond Scie, historien, et Brigitte Van Dyck, artiste, nous embarquent dans leurs tribulations sous-marines à la recherche de l’antidote miraculeux capable de leur redonner forme humaine.
De rencontres en découvertes, ce sont des pans entiers des dérives de l’anthropocène qui surgissent : dérèglement climatique, acidification et pollution des eaux, perturbateurs endocriniens, espèces invasives, perte de la biodiversité… La sonnette d’alarme est tirée mais avec un humour grinçant et poétique !
Mon avis
Comment ne pas être séduit par la couverture avec ces nuances de bleu ainsi que deux poissons au loin. Anne Defréville possède un coup de pinceau plein de délicatesse et de poésie. On a l’impression de voir un ensemble de petits tableaux de peinture qui joue avec élégance avec les nuances de couleurs. C’est un plaisir pour les yeux. Par contre, au niveau de l’histoire c’est tout autre chose. On suit le poisson Raymond qui parcourt les fonds marins en compagnie d’un cachalot artiste. Ils cherchent à trouver le chemin pour inverser la donne. Pendant ce petit périple, ils philosophent sur le sort de l’humanité en prenant en compte que tout à chacun à sa part de responsabilité. Tous ces déchets que l’on retrouve en fond d’eau sont le symbole de la consommation excessive et de la non prise en compte de la détérioration de la planète. On a le droit à une bonne petite leçon de moral. Mais attention avec son lot de références culturelles un peu élitiste. On sent la vraie volonté de transmettre un message pour sensibiliser les individus. D’ailleurs, l’artiste se fait accompagner par l’association Bloom qui protège les océans. Cependant on s’ennuie en tournant les pages avec un scénario pas assez travaillé. Une belle idée qui aurait pu être exploité de façon plus concrète et au service d’une cause.
Une bande dessinée pleine de promesse qui rate son coup d’essai.

Dommage que l’histoire n’accroche pas plus car les planches que tu nous partages sont très belles et les textes ne manquent pas de mordant !
Les planches sont jolies mais le récit sur toute la bd manque de profondeur et est bien creux. Je passe les blagues faciles et les propos clichés comme les femmes doivent être jolies ou râlent tout le temps.
Ah oui, des propos qu’on aimerait ne plus voir dans les ouvrages publiés ces dernières années… Vraiment dommage, le potentiel était là.
Je continue ma quête de bd sur le développement durable 🙂
Le poisson se serait nommé Nemo que ça aurait changé tout l’album ! mdr
Ok, je sors et dommage pour l’album.
En plus de mémoire, Némo peut changer de sexe, cela peut être utile quand le monde est en déroute. 🙂
oh j’avais oublié !
c’est pratique de mettre que des poissons qui changent de sexe, tu fais plaisir quand tu veux et comme tu veux 🙂